Violence dans un match U20: le président du FC Dammarie donne des nouvelles du jeune poignardé

Le match entre les équipes de moins de 20 ans de Meaux et Dammarie-les-Lys a dégénéré ce dimanche en Seine-et-Marne. Un jeune a été lourdement blessé par arme blanche et a été hospitalisé dans un hôpital parisien. Si son pronostic vital a été engagé, le président du club local a donné des nouvelles un peu plus rassurantes ce lundi au micro de BFMTV.
"Merci de vous soucier de la santé de ce gamin, de ce jeune. On échange, on est en liens réguliers avec la maman. Les dernières informations qu'on a sont plutôt positives mais on reste prudent", a indiqué Karim Idir, le président du FC Dammarie.
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Avant de revenir sur les événements en marge du match: "Le match se déroulait bien, entre deux équipes qui se connaissent et puis à la mi-temps, alors qu'on menait 2-0... un certain nombre de personnes, entre trente et quarante, on ne sait pas exactement car c'est allé très vite, cagoulées et certains avec des bâtons sont venus en découdre et c'est ce qui a provoqué une scène très très compliquée."
"On souhaite que ça ne se reproduise plus, chez nous ou ailleurs"
Quatre personnes sont en garde à vue, dont deux joueurs de Meaux pour tentative d'homicide volontaire, et le président du club de Dammarie-les-Lys a partagé une certaine impuissance après ces nouveaux incidents dans le football amateur.
"Est-ce que j'ai déjà vu ça? Une telle violence, oui mais pas avec les mêmes conséquences. On a déjà vu ça il y a deux ans au cours d'un autre match avec une autre équipe", a encore regretté Karim Idir lors de son passage sur BFMTV. "Les conséquences n'étaient pas les mêmes mais la situation était très similaire avec plusieurs dizaines de personnes qui sont rentrées subitement dans l'enceinte et sur le terrain pour s'en prendre à des joueurs de l'équipe adverse, avant de repartir."
Et le dirigeant de réclamer du changement: "Ce qu'il faut c'est que chacun prenne ses responsabilités (...) Ce sont des faits de société qui nous dépassent, on ne peut pas y répondre chacun de notre côté. Les instances du football travaillent sur ce sujet mais on a besoin de continuer à travailler main dans la main avec la ville, avec les services de l'État."
"On souhaite que ça ne se reproduise plus, chez nous ou ailleurs. On souhaite absolument que l'ensemble des acteurs se posent pour confronter les idées et prendre des responsabilités de manière collective, parce que ce sont des sujets qui vont très vite."
Le match n'était pas signalé comme à risque, selon la mairie
Également interrogé par BFMTV, l'adjoint au maire délégué à la jeunesse de Dammarie-les-Lys a partagé sa peine et justifié l'absence de dispositif policier autour du match des moins de 20 ans face à Meaux.
"On a une police municipale et donc, quand il y a un match signalé à risque par le club et le district de foot, on mobilise l'équipe de la police municipale sur le terrain pour être là en vigilance", a expliqué Dominique Theraulaz. "C'est tout, la police municipale est en appui, si jamais il y avait quelque chose de spécial. Mais là, on ne nous avait rien signalé".