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Wenger veut révolutionner la règle du hors-jeu

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Directeur du développement du football mondial à la Fifa, le Français Arsène Wenger souhaite modifier la règle du hors-jeu, afin que tout attaquant soit considéré en position licite dès lors qu'une partie de son corps se trouve sur la même ligne qu'un défenseur. Sa proposition devrait très vite être étudiée par l'IFAB, l'instance qui détermine les lois du jeu.

Les buts refusés pour un orteil qui dépasse, les sempiternelles polémiques liées au VAR, Arsène Wenger en a marre. Aussi, l’ancien entraîneur d’Arsenal, désormais directeur du développement du football mondial à la Fifa, va proposer dans les prochaines semaines une modification majeure de la règle des hors-jeu.

A l’heure actuelle, la 11e loi du jeu est assez stricte. "Un joueur est en position de hors-jeu si n’importe quelle partie de la tête, du corps ou des pieds se trouve plus près de la ligne de but adverse que le ballon et l’avant-dernier adversaire", indique le règlement, en précisant que "les mains et bras ne sont pas pris en compte".

Wenger, lui, veut y apporter davantage de souplesse. Et donner l’avantage aux attaquants. Le Français aimerait ainsi qu’un joueur soit considéré en jeu (en position licite) dès lors qu’une partie de son corps pouvant marquer un but – donc tout sauf les bras – est sur la même ligne que le défenseur ou derrière lui au départ de la balle.

Une nouvelle règle en vigueur dès le mois de juin?

En clair: si un attaquant possède un mètre d’avance sur son adversaire au départ de l’action, mais qu’il a son pied d’appui au même niveau que le défenseur, il pourra tout à fait aller au but, sans être sanctionné.

"Le principal problème des gens avec le VAR concerne la règle du hors-jeu, a expliqué Arsène Wenger à Berlin lors des Laureus Sports Awards, selon des propos rapportés par le Guardian. Vous avez des hors-jeu sifflés pour une fraction de centimètre… Il est temps de changer cela rapidement."

Cette proposition devrait être étudiée par l'International Football Association Board (IFAB), qui détermine les règles du jeu, le 29 février prochain. Si elle est acceptée par trois-quarts des membres de l’instance, ce que veut croire Wenger, la nouvelle règle entrera a priori en vigueur le 1er juin.

CC