Euro 2016: les Bleues s’offrent une médaille de bronze et visent encore plus haut

Les Bleues terminent troisièmes - AFP
Elles auraient préféré un métal plus précieux, mais cette médaille de bronze constitue déjà un excellent résultat. Troisièmes de l’Euro 2016, les Bleues renouent avec un podium dans cette compétition pour la première fois depuis 10 ans. Dans cette petite finale disputée au Scandinavium de Göteborg, elles ont pris la mesure du Danemark (25-22).
Revivez la petite finale de l'Euro 2016 entre la France et le Danemark
Elles n’ont pas craqué
L’entame de match s’est révélée déterminante dans la physionomie de cette victoire. Face à des Danoises hors sujet, les filles d’Olivier Krumbohlz ont vite pris les devants en signant un 5-0 d’entrée. Avec une Amandine Leynaud encore impériale dans la cage, l’avance française est même montée jusqu’à +7 (12-5), avant que l’autre demi-finaliste malheureux se réveille. A la pause, la France était quand même sereine (14-9).
En seconde période, le Danemark a présenté un visage bien plus séduisant. Et malgré les parades de Laura Glauser, les Danoises ont progressivement remonté au score jusqu’à revenir à un point des Bleues qui, elles, avaient davantage de déchet dans leur jeu offensif. Néanmoins, sous l’impulsion d’Alexandra Lacrabère et Siraba Dembélé notamment, les vice-championnes olympiques de Rio ont toujours conservé leur avance. L’expulsion de Dornonville côté danois leur a facilité la tâche, même si les Scandinaves ont poussé jusqu’au bout.
« La meilleure paire de gardiennes au monde »
Au micro de RMC Sport, le sélectionneur Olivier Krumbholz reconnaît que « ça a été compliqué en seconde période », mais l’essentiel est acquis : « Je suis super heureux de cette médaille, franchement. C’est terrible, d’aller en demi-finale et de repartir bredouille. C’est une peine incommensurable. » Il tient à féliciter Amandine Leynaud et Laura Glauser, brillantes tout au long de la compétition : « Elles nous ont portés à bout de bras. C’est vraiment la meilleure paire de gardiennes au monde ».
Estelle Nze Minko, elle, mesure le chemin parcouru : « En quatre mois, on a fait deux médailles. On est en train de creuser notre petit trou dans ces bonnes équipes qui font des résultats aux compétitions ». A deux ans de l’Euro en France, c’est de bon augure. Sacrée meilleure défenseur de l’Euro, Béatrice Edwige se veut elle aussi ambitieuse : « Personne ne pourra dire qu’on est une équipe sans caractère. On est des battantes ».
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