
Euro handball féminin: pour sa 500e, Krumbholz raconte ses plus grands moments à la tête des Bleues
Son plus grand souvenir
"C’est difficile à dire…. Le premier titre à Zagreb en 2003 (le premier titre de championnes du monde des Bleues, ndlr) avec la remontée fantastique de 7 buts en 7 minutes contre la Hongie restera un moment extraordinaire. Je retiens aussi les 20, 25 dernières minutes du championnat d’Europe à Bercy en 2018 quand Alisson Pineau prend un carton rouge et que la salle s’emballe. On vit 20 minutes de folie à la fin avec une victoire française. Ces deux évènements ont été le plus forts au niveau émotionnel."
Son plus grand traumatisme
"A coup sûr la 4e place aux Jeux Olympiques d’Athènes (2004). La médaille de bronze nous tendait les bras et on n’a pas réussi à aller la chercher contre l’Ukraine. Une très grande déception."
Le moment de vie qu’il le marquera à vie
"Il y a avait énormément d’émotion en Norvège en 1999 (la France dispute la première grande finale internationale de son histoire, ndlr). C’était un moment particulier parce qu’on venait de nulle part. On jouait à Lillehamer (Norvège) devant une salle pleine, devant le roi. J’ai le souvenir d’avoir essayé de dédramatiser, d’enlever un peu de stress. Ça a été un très grand match qui finit en double prolongation. Un moment exceptionnel."
Son choix le plus douloureux
"Ce sont toujours les mêmes. Avant les Jeux olympiques, quand on doit faire des listes de 14 alors que l’on part habituellement à 16 joueuses. Quand on enlève le rêve olympique à quelqu’un, c’est terrible."
Son plus grand moment de doute
"Dans la reconstruction après 2004. On change beaucoup de joueuses à ce moment-là et il y a eu beaucoup de doutes. Je pense à un mondial en Russie en 2005 où on termine 10e ou 12e à prendre une 'branlée' monumentale contre le Brésil dans une salle où il y a avait deux supporters français et personne d’autre."
Son plus grand coup de gueule
"Ohhh il y en plein (rires). Si vous demandez aux joueuses elles vont en trouver… Il y en a eu tellement que je n’ai pas souvenir d’un en particulier ! Dans la première partie de ma carrière ça arrivait souvent d’élever la voix en 1re mi-temps ou au vestiaire mais c’est fini ça. Je suis guéri !"
Son coaching le plus audacieux
"L’année dernière à Barcelone, le changement de défense contre le Danemark en demi-finale du mondial. On est mené 13-17 et on passe en défense avancée, on les fait complètement dérailler ensuite. Ça a été un élément déterminant et je pense avoir fait le bon choix ce jour-là."