RMC Sport

Karabatic : "J’étais préparé aux sifflets"

Nikola Karabatic

Nikola Karabatic - AFP

De retour à Montpellier deux ans et demi après son départ sur fond d’affaire des paris suspects, Nikola Karabatic a été sifflé par une partie du public. Mais le joueur du PSG n’en tient pas rigueur à ses anciens supporters.

Nikola, quel est votre sentiment après cette défaite (32-31) et ce retour à Montpellier, où une partie du public vous a sifflé ?

D’abord j’étais content de revenir à Montpellier, à l’Arena. Cela faisait deux ans que je n’étais pas revenu. Il y a eu des sifflets mais bon l’année dernière ils avaient sifflé Titi (Thierry Omeyer) et Sami (Samuel Honrubia) aussi. C’est comme ça, c’est le sport. Ce n’est pas parce qu’une partie du public siffle… Il y a eu aussi des applaudissements, c’était partagé. Je suis très content d’être revenu jouer ici. Malheureusement on perd à la dernière seconde. Un peu déçu mais on peut dire bien joué, ils ont eu beaucoup de réussite, ils ont joué à fond et ils ont été meilleurs que nous.

Vous attendiez-vous à ces sifflets ?

C’était un peu partagé, il y avait des applaudissements et des sifflets. Mais bon je suis habitué, j’ai été sifflé en Croatie, à Kiel aussi. L’année dernière ils ont sifflé Titi. Ce n’est pas quelque chose de nouveau et puis j’étais préparé, dans mon match, concentré. Je ne pense pas que ce soit le comportement de toute la salle. Beaucoup d’enfants et de supporters nous ont tapé dans la main, nous ont encouragés, donc ça fait chaud au cœur. C’est une certaine partie du public, bien spécifique. Comme je le dis, ce n’est pas parce qu’une partie du public nous a sifflés qu’on ne nous aime pas à Montpellier.

Vous avez calmé vos partenaires alors que la fin de match était tendue…

On a joué à l’extérieur. On savait qu’on aurait tout contre nous mais il ne faut pas qu’on s’affole et qu’on tombe dans la nervosité. Ils ont joué dur en face, il ne fallait pas qu’on se laisse provoquer. Même si on est déçu, la saison est longue et ce n’est pas parce qu’on a perdu ici que ça signifie quoi que ce soit. Bien sûr il faut qu’on s’améliore mais la saison est très, très longue. A la fin, cela ne servait à rien de s’énerver, de toute façon le match venait d’être perdu.

Julien Landry