Ligue des champions: le PSG perd le titre à la dernière seconde!

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Hagard, perdu dans ses pensées, Thierry Omeyer n'en croyait pas ses yeux. L'espace d'une seconde, son rêve, ainsi que celui de ses coéquipiers, venait de s'effondrer. Le PSG attendra pour rêver plus grand, c'était le jour du Vardar. Dans une Lanxess Arena de Cologne chauffée à blanc, les Parisiens n’ont jamais eu match facile. Pire, les hommes de Noka Serdarusic ont toujours souffert devant l’intensité physique imprimée par leurs adversaires, souvent à la limite de l'acceptable. Les chocs se multipliaient dans tous les sens pour les prises de position. L’opposition était virile, très musclée, voire animale. Les offensives parisiennes se heurtaient à l’ossature extrêmement dure et solide des Macédoniens, si bien qu’après dix-neuf minutes de jeu, le PSG n’avait inscrit que quatre petits buts seulement.
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Sterbik impressionnant dans les buts du Vardar
La faute notamment à Sterbik, impressionnant dans ses cages après 20 minutes de jeu (5 arrêts, 50% de réussite). Le gardien hongrois subissait un premier coup d'arrêt au cours des dix minutes suivantes. Malmenés, peu efficaces en attaque, à l’image de Mikkel Hansen (57% d'efficacité au tir), les joueurs de Noka Serdarusic laissaient passer l’orage pour mieux porter l’estocade en fin de première période grâce à Stepancic. Rarement utilisé cette saison, à l'exception de ce Final Four, le Croate sortait de sa boîte au meilleur des moments pour faire basculer la partie une première fois (12-11).
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Dénouement cruel pour Gensheimer
Les Macédoniens avaient l'occasion de plier la rencontre à plusieurs reprises au retour des vestiaires, mais toujours, le PSG s'est relevé. Jusqu'à cette ultime possession, jouée au centre du terrain et finement exploitée sur l'aile droite par Ivan Cupic (3 buts). Le côté de Gensheimer (2 buts), étrangement délaissé par le capitaine de la Mannschaft. Qu'il termine meilleur buteur de la compétition (115) importe peu en réalité, le rêve de sa vie s'est brisé.