Amélie Oudéa-Castéra désormais seule candidate à la présidence du CNOSF, la voie est libre pour l'ex-ministre des Sports

Fin du match entre Amélie Oudéa-Castéra et Didier Séminet. Ce dernier a annoncé ce samedi sur Linkedin qu'il retirait sa candidature pour la présidence du comité olympique français (CNOSF) et regrette que les deux candidatures ne soient pas traitées équitablement. "Face à l’iniquité manifeste qui entoure les deux candidatures à la présidence du CNOSF, et devant les conditions jugées légales engendrées par la candidature de celle qui était ministre des Sports il y a quelques mois, j’ai pris la décision, avec regret mais dans un esprit de responsabilité et de fidélité aux valeurs du mouvement sportif, de retirer ma candidature", a annoncé Didier Séminet.
Ce retrait laisse donc le champ libre à l'ancienne ministre des Sports qui va devenir la nouvelle patronne du sport français. Après les candidatures infructueuses des deux anciens ministres des Sports Guy Drut en 2009 et David Douillet en 2017, Amélie Oudéa-Castéra va faire mieux que ses prédécesseurs.
Une candidature qui a tout changé
Initialement, Didier Séminet aurait dû se livrer une bataille avec le président de la fédération de triathlon Cédric Gosse. L'arrivée tardive d'Amélie Oudéa-Castéra a rebattu les cartes. Cédric Gosse s'est alors rangé derrière l'ancienne ministre des Sports laissant Didier Séminet seul face à la grande favorite. Pourtant, l'ancien secrétaire général du CNOSF connaissait bien la maison dans laquelle il a posé ses valises en 2017 en tant qu'administrateur. En revanche, l'histoire s'était mal terminée puisqu'il avait été remercié en 2022 après une grave crise et des tensions avec la présidente de l'époque Brigitte Henriques.
Amélie Oudéa-Castéra sera donc élue le 19 juin prochain à la tête du CNOSF et succèdera à David Lappartient. En point d'orgue d'un programme très chargé, l'ex-ministre devra gérer l'organisation des JO dans les Alpes françaises en 2030. "On a la perspective des JO 2030 juste après les JO de Paris, c'est un moment inédit. Je ne veux pas que le souffle des JO de Paris retombe", avait notamment assuré l'ancienne ministre des Sports au moment de sa candidature en avril dernier.