CNOSF: Brigitte Henriques est de retour après du repos, dans un contexte tendu

La patronne est de retour. Après avoir observé deux mois de repos, Brigitte Henriques reprend son poste à la tête du Comité national olympique et sportif français. L’instance a annoncé le come-back de sa présidente ce mardi dans un communiqué, en précisant qu’elle reprenait pleinement ses missions. L’ancien footballeuse sera présente lors des prochaines "séquences institutionnelles du mois de décembre". A commencer par la réunion d’information et d’échanges avec les représentants des 109 fédérations et membres du CNOSF, prévue ce jeudi à 18h à la Maison du sport français. Avant le conseil d’administration de Paris 2024 lundi prochain.
Un conflit frontal avec son ancien bras droit
Le retour aux affaires de Brigitte Henriques s’inscrit dans un contexte tendu, marqué par son conflit avec Didier Séminet, débarqué de son poste de secrétaire général du CNOSF en septembre. Après des mois de relations difficiles, la dirigeante de 51 ans (élue en juin 2021) a décidé de se séparer de son ancien bras droit, contre qui elle a porté plainte pour "violence psychologique", avant de se mettre en retrait et de laisser la gestion du CNOSF à un quatuor composé d’Astrid Guyart (nommée secrétaire générale mi-octobre), Jean-Pierre Siutat, Michel Callot et Sébastien Poirier. Didier Séminet a lui aussi déposé une plainte pour "abus de confiance" et "dénonciation calomnieuse".
Brigitte Henriques s’est également faite épingler le mois dernier par Mediapart le pour des frais de taxi douteux. L’ex-milieue de terrain de l’équipe de France a reconnu "une erreur" personnelle, en précisant avoir entamé le remboursement des frais indûment payés par le CNOSF.