CNOSF: ciblée pour les factures de taxi de sa fille, Henriques plaide "l’erreur"

Engluée dans un conflit avec Didier Séminet, l'ancien secrétaire général du CNOSF, Brigitte Henriques a été épinglée ce mardi par Mediapart pour des frais de taxi douteux. La présidente du Comité national olympique et sportif français, en retrait depuis le 6 octobre pour se reposer, est ainsi suspectée d’avoir fait passer des trajets personnels de l’une de ses filles sur la facture globale de son institution.
"Les courses repérées par Mediapart sont des courtes distances, dans Paris intra-muros mais interrogent sur les contrôles internes au sein du comité national", a ainsi précisé le média à l’origine de ses nouvelles révélations. Le montant total des courses suspectes resterait "a priori faible".
Henriques a commencé régulariser la situation
Face à la montée en puissance de cette nouvelle polémique ciblant Brigitte Henriques, le CNOSF a rapidement réagi dans la journée. Dans une réponse au média, l’instance plaide pour une "erreur" de la dirigeante. Propriétaire d’un compte personnel et d’un compte professionnel pour les taxis, Brigitte Henriques aurait ainsi sélectionné le mauvais pour certains déplacements. Elle a depuis entamé le remboursement des frais de transports indûment payés par le CNOSF.
Si Mediapart a identifié d’autres trajets en août 2021, octobre 2021 ou mars 2022, l’instance dirigeante du sport olympique tricolore a répondu qu’elle ignorait l’identité des personnes concernées. Là encore, les frais "sont encore en cours de traitement pour régularisation". Une nouvelle affaire dont Brigitte Henriques se serait bien passée.