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CNOSF: Brigitte Henriques porte plainte pour "violences psychologiques" contre son ex-bras droit

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Pour des violences psychologiques qu'elle estime avoir subies de la part de son ancien secrétaire général, Didier Séminet, la présidente du Comité nationale olympique et sportif français (CNOSF), Brigitte Henriques, a décidé de porter plainte contre lui.

La présidente du comité olympique et sportif français (CNOSF), Brigitte Henriques, a déposé plainte pour "violences psychologiques" contre l'ancien secrétaire général de l'instance, Didier Séminet, avec qui elle est en conflit depuis des mois, a appris l'AFP d'une source ayant connaissance du dossier. Élue en juin 2021 à la tête de la maison du sport français, Brigitte Henriques s'est séparée de son secrétaire général récemment, plongeant le CNOSF dans une crise interne. Dans sa plainte, que l'AFP a pu consulter, elle estime avoir subi pendant des mois, des "violences psychologiques" de la part de son ex-bras droit, Didier Séminet.

Guerre clanique au CNOSF

A deux ans des Jeux de Paris, les instances du sport français vacillent. le Comité national olympique (CNOSF), une institution qui regroupe les fédérations sportives, d'ordinaire tapie dans l'ombre et peu habituée aux remous, fait face à l'une des plus graves crises de gouvernance de son histoire. Le divorce houleux entre la présidente Brigitte Henriques, élue il y a un peu plus d'un an, et son secrétaire général, Didier Séminet, suscite une guerre interne. Peu d’observateurs envisagent un apaisement rapide, comme le prouve la plainte déposée par Henriques.

"Le CNOSF ne sert pas à grand chose si ce n'est à servir une bonne image du sport français. Il devrait être l'un des outils de promotion des JO, mais au lieu de cela, on ne parle que de leur gué-guerre", résumait à l'AFP une source proche de l'exécutif ce week-end. "Il faut que l’Etat intervienne et mette fin à cette ambiance de cour d’école." 

Un rapport de la Cour des comptes a également recadré récemment l'Agence nationale du sport (ANS), cet outil créé en 2019 pour piloter le sport de haut niveau et le sport pour tous, en lui demandant de "clarifier" ses missions. "C'est une période effectivement où les instances ne donnent pas l'image de sérénité qu'elles devraient", corrobore une source proche des arcanes olympiques.

"Ces différentes affaires ne sont pas bonnes pour l’image du sport français, mais elles ne sont pas représentatives de ce qu’il se passe sur le terrain. Le sport français, dans sa grande majorité, a rarement aussi bien fonctionné", regrette le président de l'Association des directeurs techniques nationaux (DTN), Ludovic Royé.

Avec AFP avec AFP