Dopage : Gauthier Grumier a bien pris des médicaments... et ça lui a sauvé la vie

Cité ce lundi par les pirates informatiques russes des Fancy Bears qui ont dévoilé son autorisation d’usage à des fins thérapeutiques, Gauthier Grumier s’est expliqué, ainsi que la Fédération française d’escrime, dans un communiqué.

Les jours passent et les Fancy Bears continuent à jeter en pâture plusieurs noms de sportifs des JO 2016. Les pirates informatiques russes, qui ont réussi à mettre la main sur les dossiers confidentiels de l’Agence mondiale antidopage, ont publié ce lundi une nouvelle liste d'athlètes (26 précisément) ayant bénéficié d’une autorisation d’usage à des fins thérapeutiques (AUT). Liste dans laquelle on retrouve deux Français : le hurdleur Dimitri Bascou, bronzé sur le 110 m haies des derniers JO, et l’escrimeur Gauthier Grumier, également bronzé en individuel et doré par équipes à Rio. Ce dernier a vu la Fédération française d’escrime voler à son secours par le biais d'un communiqué.

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« Lors des championnats du monde d'Antalya en octobre 2009, une autorisation d'usage à des fins thérapeutiques (AUT) a été accordée à Gauthier Grumier suite à un choc anaphylactique qui l'a conduit aux urgences ». La FFE laisse ensuite la parole au médecin de l’équipe de France, déjà en poste à l’époque, le docteur Dominique Poux.

« La prise de methylprednisolone et de betamethasone correspondant à un moment où Gauthier a fait une allergie alimentaire grave avec un oedème de Quincke, précise le médecin. Le choc a été enrayé à l’hôpital et l’AUT correspond à cet épisode. Il s’agissait de justifier un traitement fait en urgence et entériné par les hautes instances médicales quand cette urgence s’est présentée. Il ne s’agit en aucun cas de dopage mais de soins médicaux, une prise unique, très ponctuels utilisés pour le réanimer. »

« Les médicaments m’ont été administrés pour me sauver la vie »

Une précision qu’a ensuite enrichie le principal intéressé. « Lors d’un repas avec l’équipe de France d’escrime à l’hôtel des championnats du monde d’Antalya en 2009, j’ai ingéré un aliment contenant de la cacahuète par mégarde, raconte Gauthier Grumier. Etant hautement allergique à ce genre d’aliment, s’en est suivi un choc anaphylactique violent. Les deux médicaments m’ont été administrés pour me sauver la vie. J’en profite pour remercier, une nouvelle fois, le docteur Dominique Poux qui a su, dans l’urgence, me prodiguer les soins nécessaires et indispensables. » On est loin du dopage.

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