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Edgar Grospiron, grand favori pour prendre la tête des Alpes 2030?

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En avant toute. Depuis le retrait de Martin Fourcade en début de semaine, l’organisation des JO 2030 se cherche un plan B pour prendre la tête du comité d’organisation dans les prochains jours. Un homme fait figure de grand favori: Edgar Grospiron.

L’option Edgar Grospiron est l’une des priorités des différentes parties prenantes pour prendre la tête du comité d’organisation des Alpes 2030. Le champion olympique des Jeux d’Albertville en 1992 est un homme de la région et qui connait parfaitement les arcanes du CIO. Il coche plusieurs cases dans le profil idéal pour devenir le "Tony Estanguet 2030". Depuis le renoncement de Martin Fourcade en début de semaine, plusieurs personnalités de la région, du monde du ski ou d’anciens sportifs se sont portées candidats pour ce poste, officiellement ou officieusement.

Mais c’est bien le nom d'Edgar Grospiron qui revient dans toutes les bouches des décideurs d’Alpes 2030. Contacté par RMC Sport en début de semaine, le spécialiste de ski bosses avait confié: "On m'a demandé si j'étais intéressé. À partir du moment où je dirais ‘oui’, c'est la décision du bureau exécutif de me nommer ou pas. Je ne suis sans doute pas le seul. Si je dis ‘non’, ça veut dire que l'exécutif aura à statuer entre les autres candidats." Installé en Haute-Savoie, Edgar Grospiron connait parfaitement la région des prochains Jeux olympiques en France.

Un ticket avec Luc Alphand ?

Il faut maintenant étudier le dossier en profondeur. Même s’il connaît le sujet "dans les grandes lignes", Edgar Grospiron rappelle qu’il n’a pas "participé à la conception de la candidature". Toutes les parties espèrent un "oui" du futur patron avant le 18 février, date de lancement du comité d’organisation. Le COJOP pourrait revenir à Edgar Grospiron, un autre nom revient dans les différents bruits de couloirs, celui de Luc Alphand.

Sur RMC Sport en début de semaine, Luc Alphand était plutôt ouvert à un nouveau défi. "J’aimerais travailler sur l’organisation des JO, mais ça me fait peur de devoir tout gérer et pas juste le sport", avait-il affirmé sur notre antenne. L’ancien skieur se "voyait plus à un poste moins exposé, par manque de temps". Un ticket avec Edgar Grospiron pourrait faire l’affaire, afin d'occuper un domaine un peu plus sportif. Même si le nom de Marie Bochet revient avec insistance depuis plusieurs semaines. Cette dernière vient d'être désignée, avec Fabien Saguez, cheffe de mission olympique et paralympique de la délégation française pour les JO 2026.

NP et AR