"Il me reste 1.000 euros de billets": ils ne parviennent pas à revendre leurs places pour les JO

Alors que les JO 2024 viennent tout juste d'être lancés, certains peinent à revendre leurs places sur la plateforme officielle. Le processus n'est pas toujours simple et il est parfois difficile de trouver preneur, d'autant plus que le temps est compté.

Depuis le début des Jeux olympiques de Paris, la revente de billets a le vent en poupe. La démarche n'est toutefois pas toujours simple, car il peut être difficile de trouver preneur. Certains, comme René, pourraient bien perdre gros. Bien qu'il passe par la plateforme officielle, il peine à réaliser ces reventes.

"Vendre une place toute seule c'est le plus dur", raconte-t-il à BFM Paris. "Les gens ne peuvent pas nous prendre deux places pour être avec un ami, donc ça veut dire qu'ils doivent accepter d'y aller tout seul", ajoute René.

Ce revendeur raconte que les épreuves les plus proches dont il revendait les billets se sont déroulées la veille. "Il y avait le rugby à 7 pour lesquels j'avais trois fois deux places. Donc j'y suis allé avec mon père et un ami, sauf qu'il y a trois places qu'on a jamais reussi à revendre", explique-t-il.

Alors qu'il revend ses billets à un prix moins élevé que lors de leur achat, comme le veulent les dispositions du site officiel de revente, il ne trouve pas preneur.

"Dans l'absolu, je pense qu'il reste 1.000 euros de billets à revendre", indique René.

Jusqu'à 12h avant une épreuve pour trouver preneur

Le revendeur raconte s'être retrouvé avec toutes ces places en raison de l'effervescence survenue au moment de la mise à disposition des premiers billets, notamment avec le tirage au sort.

"Mon père a pris plein de places dans le feu de l'action en se disant 'on prend tout et on verra plus tard, de toute façon ça se revendra facilement s'il faut'", raconte René.

Comme lui, de nombreux Français tentent de revendre leurs places. Ils ont jusqu'à 12h avant le début de l'épreuve pour trouver un acquéreur sur la plateforme dédiée qui regroupe des centaines d'offres.

Face à la revente parfois difficile, certains se tournent vers d'autres alternatives, comme les réseaux sociaux. Mais, prudence: une revente de billets en dehors des canaux officiels expose les personnes impliquées à 15.000 euros d'amendes.

Pauline Sarrafy avec Mélanie Hennebique