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JO 2012: encore trois athlètes contrôlés positifs

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CIO - AFP

Le CIO a déclassé trois nouveaux athlètes des JO 2012. Sept ans après, l’haltérophile Hrsitov (médaillé de bronze), la lanceuse de marteau Matoshka et l’athlète Ananenka ont été convaincus de dopage. Ils perdent leur palmarès londonien.

Le Comité International Olympique poursuit son grand ménage. Toujours en train d’étudier les échantillons glanés lors des JO de Londres en 2012, le CIO vient de convaincre trois nouveaux athlètes pour dopage. Tous avaient pris des stéroïdes anabolisants, selon la publication de l'instance olympique sur son site internet.

Ces trois nouveaux cas sont aussi la conséquence des nouvelles méthodes de l’Agence de contrôles internationale (ACI), à qui le CIO a confié a posteriori une sélection d’échantillons à réanalyser.

Un Azéri et deux Biélorusses déclassés

Elles portent déjà leurs fruits. L’Azéri Valentin Hristov, 34 ans, concurrent dans la catégorie des 56 kg en haltérophilie, dans laquelle il avait remporté la médaille de bronze, a été contrôlé au déhydrochlorméthyltestostérone. Le Biélorusse Anis Ananenka, 33 ans, qui concourait dans la première manche du 800 m (43e de l’épreuve) a été contrôlé au même médicament.

Enfin, la Biélorusse Alena Matoshka, 36 ans, qui concourait dans l'épreuve du lancer du marteau (25e du classement) a été convaincue d’avoir utilisé de l'oxandrolone, un autre stéroïde anabolisant. 

Des JO particulièrement affectés par le dopage

"Les trois athlètes peuvent désormais se tourner vers la justice sportive. Les athlètes auront la possibilité d'être entendus soit par le Tribunal Arbitral du Sport (TAS), soit par une commission disciplinaire du CIO", écrit le CIO après son nouveau coup de filet. "Ces deux options leur sont proposées car les règles antidopage en vigueur durant les Jeux Olympiques de Londres 2012 s'appliquent encore aux cas enregistrés à la suite des réanalyses en cours."

Les JO de Londres avait donné lieu à de nombreux cas de dopage révélés pendant et pour certains après la compétition. La cycliste sur piste Victoria Baranaova, les athlètes Amine Laalou, Hassan Hirt, Ghofran Almohamad ou encore la médaillée d’or au poids Nadzeya Ostapchuk font partie des "bannis" de 2012. La liste ne cesse donc de grandir depuis. Avec ces trois nouveaux contrôles, le nombre de cas positif de l'édition londonienne se porterait désormais à 34.

PL