JO 2018, hockey: pourquoi la France ne profitera pas d’un éventuel désistement de la Russie

En décidant de suspendre la Russie pour les prochains JO de Pyeongchang, le CIO a provoqué une véritable secousse dans le monde olympique. Seuls les athlètes propres et n’ayant pas été inquiétés par les instances de lutte contre le dopage pourront prendre part aux Jeux, à condition de participer sous bannière neutre. Seul sport collectif inscrit au programme au programme, le hockey est toujours dans l’incertitude.
La Fédération internationale attend en effet de savoir si les Russes décident ou non de participer à l’épreuve sous bannière neutre (car aucun athlète n’est concerné par un cas de dopage). S’ils se rendent en Corée du sud, les Russes devront faire sans les joueurs de NHL et du championnat domestique, qui continuera à ce moment-là. S’ils renoncent, il faudra que la Fédération internationale prenne rapidement une décision.
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Deux scénarios possibles
Compte tenu des délais, difficile de programmer un nouveau tournoi pour les équipes éliminées dans les derniers tournois de qualification. Deux scénarios sont donc aujourd’hui possibles. Le premier, peu probable, serait de disputer le tournoi à 11 équipes et de ne pas remplacer la Russie. Le deuxième, qui tient la corde, serait de les remplacer par l’un des trois deuxième des trois tournois de qualification.
Si cette solution était actée, on s’orienterait vers un remplacement au ranking. Et à ce petit jeu, les Biélorusses arrivent devant les Lettons puis les Français. Autant dire que voir les Bleus aux Jeux relèverait d’un incroyable concours de circonstances : d’abord que les Russes refusent de s’inscrire sous bannière neutre, puis que Biélorusses et Lettons rejettent le strapontin proposé.