JO 2018: l’éventuel report de la descente ne perturbe pas les Bleus

Brice Roger - AFP
Le vent soufflant sur Jeongseon ces derniers jours en Corée du Sud fait planer le doute quant à la tenue de la descente masculine, prévue ce dimanche (3h heure française) pour les JO 2018. En attendant d'être fixés, les skieurs se confrontent à la piste dans l’optique d’un calendrier maintenu. Ce samedi matin, les conditions météorologiques étaient même plutôt bonnes au départ du troisième entraînement, avec un rayon de soleil venu faire son apparition.
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Du côté des Bleus, Brice Roger a signé le quatrième chrono, à 56 centièmes du meilleur temps signé par Vincent Kriechmayr. "On avait une bonne visibilité, pas de vent. C’était un super entrainement, sur la lignée des deux premiers. Je me régale, j’ai le smile. Je ski hyper détendu, hyper relâché", a témoigné le Français au micro de RMC Sport. Ses compatriotes Adrien Théaux et Johann Claray ont eux signé respectivement le 11e et le 14e temps. Maxence Muzaton avait fait le choix de ne pas prendre le départ, tandis qu’Alexis Pinturault se prépare au super combiné.
Roger: "Je serai prêt"
Si Roger se sent bien à la veille théorique du départ, l’éventuel report peut-il le perturber? Pas vraiment, à l’écouter. "Il ne faut pas perdre d’énergie avec ça. Ça peut être décalé, ils peuvent faire n’importe quel programme. Si c’est mardi, mercredi, jeudi, si c’est demain, je serais prêt". Un avis partagé par Théaux. "Ça nous ait déjà arrivé sur des championnats du monde, ça ne m’avait pas du tout perturbé. Et quand ils nous ont annoncé ça il y a 3 jours, ça ne m’a pas du tout choqué".
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Théaux: "Ils ne veulent pas faire une descente au rabais"
En attendant, difficile pour les athlètes de recueillir des informations, comme le confirme Adrien Théaux. "Les coaches veulent nous en donner de moins en moins, parce ce qu’il se passe, ce n’est pas toujours ce qu’ils nous ont donné la veille. Pour le moment, les organisateurs annoncent qu’ils veulent faire une vraie descente d’en haut et c’est priorité à la descente, dans le sens où ils ne veulent pas faire une descente au rabais, pour les JO."