JO 2018: la Russie ne défilera pas derrière son drapeau lors de la cérémonie de clôture

La délégation russe - AFP
Les athlètes russes ne défileront pas derrière leur drapeau durant la cérémonie de clôture des JO de Pyeongchang ce dimanche. Le Comité international olympique (CIO) a maintenu la suspension de la Russie décidée en décembre en raison de la mise au jour d'un système de dopage institutionnalisé. La Russie espérait pouvoir défiler derrière son drapeau lors de la cérémonie de clôture (12h, heure française), mais le CIO a décidé à l'unanimité de maintenir la suspension du pays dont deux sportifs ont été contrôlés positifs durant ces JO.
La décision de suspendre le Comité olympique russe (ROC), prise le 5 décembre, prévoyait la possibilité de lever la suspension au dernier jour des JO d'hiver, afin de permettre aux sportifs russes, présents sous bannière neutre, de pouvoir défiler derrière le drapeau russe. Mais la commission exécutive du CIO a choisi de "ne pas lever la suspension du Comité olympique russe pour la cérémonie de clôture des JO de Pyoengchang 2018", une décision ensuite approuvée à l'unanimité par les 52 membres du CIO présents.
Deux cas de dopage à Pyeongchang
Le CIO "aurait pu envisager de lever la suspension dans la mesure où la délégation des athlètes olympiques de Russie (OAR) a respecté la décision du CIO du 5 décembre", a expliqué son président Thomas Bach. "Toutefois, deux athlètes de l'OAR ont été convaincus de dopage ici à Pyeongchang. Ceci est extrêmement décevant et ne permet pas au CIO d'envisager la levée de la suspension du ROC pour la cérémonie de clôture", a poursuivi Thomas Bach.
Un rapport de l'Agence mondiale antidopage avait mis au jour un vaste système de dopage institutionnalisé mis en place en Russie, notamment durant les JO d'hiver de Sotchi 2014. De ce fait, seuls 168 sportifs russes considérés comme "propres" ont été admis par le CIO à participer aux JO de Pyeongchang. La levée de la suspension de la Russie pourra intervenir "à condition que la décision du 5 décembre continue d'être respectée" et si "aucune autre violation des règles antidopage" n'a été commise par les sportifs russes présents à Pyeongchang, a ajouté l'instance olympique.
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Aucun calendrier n'a été décidé pour étudier la levée de cette suspension. Deux cas de dopage concernant des Russes ont été révélés durant les JO, sur un curleur (Alexander Krushelnitsky), positif au meldonium et qui a perdu sa médaille de bronze de l'épreuve mixte, et sur une concurrente (Nadezhda Sergeeva) ayant terminé 12e en bobsleigh à deux.
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