JO 2018: le parcours incroyable de Frimpong, d’ancien immigré clandestin à la finale du skeleton

Akwasi Frimpong - AFP
Pour Akwasi Frimpong, la phrase de Pierre de Coubertin ne pouvait mieux s’appliquer: "l’important n’est pas de gagner, mais de participer". Car participer aux Jeux olympiques relevait du rêve, voire même de l’obsession pour l’athlète ghanéen, qui a représenté son pays lors de l’épreuve du skeleton ce vendredi à Pyeongchang, où il a pris la dernière place de la finale.
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Mais Frimpong revenait de trop loin pour être déçu de sa 30e place. Plus jeune, le Ghanéen de 32 ans de a fui son pays à l’âge de huit ans avec sa mère aux Pays-Bas. Un statut d’immigré clandestin qui ne l’empêche pas de briller en athlétisme, et de devenir l’un des meilleurs sprinteurs du pays. Une fois les papiers acquis en 2008, les JO de Londres 2012 se profilent, mais une grave blessure au tendon d’Achille brise son rêve en plein vol.
Du bobsleigh au skeleton
Akwasi Frimpong se dirige alors vers la glace, et l’équipe néerlandaise le contacte pour faire partie de l’équipe de bobsleigh en vue de Sotchi 2014. Mais là encore, il manque le cut et doit repousser ses espoirs de JO à Pyeongchang… après s’être tourné vers le skeleton. Où il n'est pas passé inaperçu avec son casque spécial, où un lapin s'échappe de la gueule d'un lion, en souvenir des conseils de son ancien entraîneur... d'athlétisme.
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