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JO 2020: parité pour le porte-drapeau, Masseglia salue une "très belle décision"

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Alors qu'un seul athlète pouvait jusqu'à présent défiler en tête de sa délégation, les nations pourront présenter deux porte-drapeau lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Tokyo. "Une formidable opportunité" aux yeux de Denis Masseglia, le président du CNOSF.

La mesure n’est pas obligatoire, mais fortement encouragée. Afin de faire un pas de plus vers la parité, le Comité international olympique (CIO) a décidé d'autoriser deux porte-drapeaux par nation, contre un seul jusqu'alors, pour la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Tokyo (24 juillet-9 août). Le changement de protocole permettra donc aux pays de faire défiler ensemble un homme et une femme. Une nouveauté saluée par Denis Masseglia, le président du Comité national olympique et sportif français.

"Je trouve que c’est une formidable opportunité. Pour nous qui avons fait une procédure dans laquelle on a demandé à chaque fédération de désigner un homme et une femme comme ambassadeurs, ça nous permet tout à fait d’avoir une désignation conjointe", se félicite-t-il auprès de RMC Sport. Comme pour les JO de Rio pour lesquels Teddy Riner avait été choisi, le porte-drapeau de la délégation française pour la cérémonie d'ouverture des Jeux de Tokyo sera élu à l'issue d'un vote de sportifs désignés ambassadeurs de leur fédération olympique. La liste de ces votants sera connue le 15 avril.

"On pourrait avoir une douzaine de candidats"

"C’est quelque chose qui va aussi accélérer la parité dans les instances et la représentation dans le sport. C’est une décision qui, sur le plan de l’image, est très symbolique. Cela constituera un formidable accélérateur de prise de conscience et d’engagement. C’est une très belle décision prise par le CIO. On demandera aux athlètes de désigner, d’une part, un homme parmi tous les candidats et d’autre part, une fille", se réjouit Masseglia. Certains sportifs ont déjà fait part de leur envie de succéder à Riner, dont Renaud Lavillenie, Florent Manaudou et Clarisse Agbegnenou.

"Je pense que l’on aura plus de candidats. Dans chaque catégorie, chacun saura qu’il a plus de chances d’accéder à la nomination de porte-drapeau. Au lieu d’avoir 8-9 candidats à Rio, on pourrait en avoir une douzaine pour Tokyo. C’est un vrai message envoyé par le CIO", appuie Masseglia.

RR avec Fanny Cousin