JO 2024 (football): Mali-Israël, le premier test pour la sécurité des Jeux

Ce mercredi 24 juillet, deux jours avant la cérémonie d'ouverture, les Jeux olympiques démarrent en France. Plusieurs matchs de football et de rugby à 7 sont programmés partout sur le territoire. Mais depuis des mois, c'est bien la rencontre entre le Mali et Israël qui sonne comme le premier gros test de sécurité pour l'organisation et les services de sécurité.
Ce match de football, programmé au Parc des Princes de Paris à 21h, est considéré comme très sensible par les autorités et l'organisation même si aucune menace n'entoure spécialement cette rencontre. Il y a une vraie vigilance des services autour de ce match qui se déroule à quelques mètres de la Seine, lieu de la cérémonie d'ouverture des JO, vendredi soir.
"On est très loin d'une relation amicale entre les deux pays"
Mais c'est bien le contexte géopolitique, à savoir le conflit à Gaza, qui classe ce match avec une vigilance toute particulière. "On est très loin d'une relation amicale entre les deux pays", fait savoir un cadre de la sécurité de Paris 2024, qui ajoute: "L'ensemble du contexte autour de cette rencontre nous oblige à avoir une surveillance particulière".
Le dispositif de sécurité autour de cette rencontre "est conséquent", selon cette même source. En clair, les forces de l'ordre seront visibles, comme partout dans Paris depuis une semaine. Pour rappel, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a expliqué lundi sur BFMTV que les athlètes israéliens seront sous protection des militaires du GIGN lors de ces JO.
Ce mercredi, sur BFMTV, le ministre a reprécisé le dispositif: "L'équipe israélienne est particulièrement protégée, j'ai pris cette décision voilà 15 jours. Nous connaissons, depuis Munich (aux Jeux de 1972, 11 athlètes israéliens avaient été pris en otage et tués dans l'intervention ndlr), nous connaissons la grande sensibilité parce que la vie géopolitique fait qu'ils sont particulièrement menacés. Ils sont protégés par des hommes et femmes du GIGN, du raid, 24 heures sur 24. [...] Ce soir au Parc des Princes, il y aura un millier de policiers qui vont permettre de faire que nous serons là pour le sport."