JO 2024: qui se cache derrière ces immenses têtes d’athlètes français brandies dans les tribunes?

Il a trouvé la solution ultime pour être sûr que ses proches le repèrent dans les tribunes des JO. "Lundi, j’étais à l’escrime. Tout le monde m’a dit 'c’est bien, on te retrouve direct avec ça'. Et c’est vrai que ça attire l'œil", sourit Quentin ce mardi midi, à la sortie des gradins de l'Arena Champ-de-Mars.
Pendant un peu plus de trois heures, ce responsable de rayon dans une célèbre enseigne de sport était chargé de brandir une immense pancarte à l’effigie de Clarisse Agbegnenou. Une mission de la plus haute importance au regard de son rendu visuel.
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Réservé aux "leaders d'ambiance"
Léon Marchand à Paris La Défense Arena, Victor Koretzky sur la Colline d’Elancourt... Depuis le début des JO, les téléspectateurs n’ont pas pu passer à côté de ces immenses têtes d’athlètes français dans les tribunes des différents sites olympiques.



Ces grandes pancartes, particulièrement tape à l'œil, ne sont cependant pas disponibles à la vente. Elles s’inscrivent dans le cadre d’un programme d’animation bien précis et sont réservées à une poignée d’heureux élus.
Si Quentin a eu l’honneur de porter la version géante du visage de Clarisse Agbegnenou, c’est parce qu’il a été désigné "leader d’ambiance" au sein du Carré des supporters, des zones festives gérées par l’organisation des JO durant toute la quinzaine.
Obligation de laisser la pancarte sur place
"Je suis pratiquant d’escrime et j’ai reçu un mail de la Fédération d’escrime qui proposait de candidater pour ce programme", retrace Quentin. "L’un des avantages est que le billet est offert. J’ai donc tenté ma chance. Et bingo, j’étais à l’escrime hier (lundi) soir, au judo ce (mardi) midi et je serai à la boxe ce soir."
Avant chaque prise de poste, notre leader d’ambiance récupère tout son matériel de fonction. "Les gars à l'initiative du programme ont pas mal de grosses pancartes à l’effigie des athlètes de l’équipe de France. Ils nous les donnent au début de la session pour les sortir pendant la compétition. Quand on arrive, tout est prêt dans les tribunes. Les organisateurs du programme ont déjà disposé les tambours, les petits drapeaux… et donc les grosses têtes."
Seul bémol, les différents leaders d’ambiance ne peuvent pas repartir avec leur pancarte. "Après, ils remballent tout et ils laissent ça aux leaders d’ambiance de la session suivante", glisse Quentin. Présent pour le 16e, 8e et quart de finale de Clarisse Agbégnénou, il a dû transmettre le flambeau à son successeur au sein du Carré des supporters. Avec un petit pincement au cœur... mais le sentiment du devoir accompli.