JO 2024: "Si j’avais su...", gros regrets et terrible frustration pour des Parisiens qui ont fui

Fuir Paris pendant les JO. Voilà ce que de nombreux Parisiens se sont dit après les nombreuses sorties sur le dispositif de sécurité, les rues bondées ou encore les prix des transports. Près d’un Francilien sur deux (47%) envisageait de quitter la capitale au mois d’août, selon une enquête Ipsos réalisée en mars pour Trainline.
Télétravail ou vacances posées en période JO, ils sont nombreux à avoir fui la capitale. Mais devant le succès des JO, les médailles qui tombent et surtout la bonne ambiance dans les rues de Paris, comme au Club France, certains regrettent leur choix.
Eléonore était bien contente d'être partie dans le Gard, entourée par les cigales, et puis l'effervescence des JO l'a rattrapée...
“J’ai vu plein d’athlètes féminines super que j’aurais adoré croiser dans la ville. J’ai vu des images sur Instagram du pavillon coréen, du Club France... Peut-être que j’aurais fait la cérémonie d’ouverture et une semaine de JO à Paris si j’avais su qu’il y aurait ce genre de lieu”, assure-t-elle.
Et elle hésite à revenir pour voir des épreuves. Même envie pour Marion. Cette Parisienne a assisté à deux compétitions juste avant son départ pour le sud. Et depuis, “six fois par jour, je regarde la billetterie des JO pour savoir s’il y a places qui se libèrent". "J’essaye de suivre au maximum les épreuves et les médailles”, indique-t-elle. La maman est prête à bouleverser le programme des vacances. “J’essaye de trouver un moyen de remonter sur Paris, où je vis toute l’année, pour avoir un peu de rab sur les JO”, confie-t-elle.
Une ferveur exceptionnelle aux JO 2024
David, auditeur de RMC, n’a pas pris de places pour la compétition. Il regrette, désormais.
“Je suis frustré. D’abord, parce que je suis un fou de sports. Avec mes enfants, avec mes potes, on adore tous les sports. On est capable de traverser l’Europe pour aller voir des événements sportifs. Et là c’était en France, mais j’ai tout de suite été démoralisé quand j’ai entendu le cirque que c’était pour prendre des places. Donc je ne l’ai pas fait et maintenant quand je vois ça, je me répète, ‘mais putain, c’était en France pourquoi tu n’as pas fait l’effort’. Aujourd’hui, je me dis que j’ai été trop bête. Surtout qu’on connaît la ferveur du public français", indique-t-il.
Alice, elle aussi, rêvait de fuir la capitale, mais a dû y rester. Finalement, elle se sent chanceuse. “Je ne m’attendais pas du tout à me retrouver sur un stade à aller voir le rugby féminin avec ma mère et en fait, j’ai adoré. C’est vraiment une grande fête populaire”, souligne-t-elle.
Son projet avant son départ en vacances ce samedi, aller découvrir l'ambiance festive du Club France.