Triathlon dans la Seine aux JO 2024: "Il n’y avait pas besoin de plan B" pour Anne Hidalgo

Le feu vert juste avant le plongeon. Dans la nuit, les derniers tests réalisés dans la Seine ont montré que les épreuves féminine et masculine de triathlon pouvaient se dérouler dans le fleuve comme prévu ce mercredi matin aux JO 2024, au cœur de Paris. La veille, après l’annulation des derniers entraînements, la course masculine avait dû être reportée en raison de la pollution de la Seine, après la pluie tombée vendredi soir, pendant la cérémonie d’ouverture, puis samedi.
Invitée de la Matinale olympique ce mercredi sur RMC, Anne Hidalgo se réjouit du maintien des épreuves dans la Seine. "On a beaucoup travaillé, souligne la maire de Paris. Quand on travaille, on est confiant sur le professionnalisme de tous. On a gagné notre pari il y a déjà plusieurs semaines sur la dépollution de la Seine. Ensuite, il faut bien sûr des aléas de la météo, des pluies et des orages qui ont eu lieu notamment en amont de Paris. On a toujours eu confiance parce qu’on travaille sérieusement, avec de grands professionnels."
Selon Anne Hidalgo, "il n’y avait pas de plan B parce qu’il n’y avait pas besoin de plan B". "Le plan A a toujours été le seul plan possible, assure-t-elle. Quand on bosse sérieusement, il ne s’agit pas, ni de mettre un cierge, ni d’avoir une croyance quelconque. C’est du boulot, c’est tout. On est au rendez-vous, comme prévu."
Anne Hidalgo: "Un bonheur absolu de voir ma ville comme ça"
Depuis le début des Jeux olympiques de Paris, la semaine dernière, Anne Hidalgo savoure le spectacle. "C’est un bonheur immense, confie-t-elle. Je suis aux côtés du président (du CIO) Thomas Bach. Avec Tony Estanguet, Pierre Rabadan et beaucoup d’autres, on a pensé ces JO, on les a travaillés. La candidature, c’était deux ans de travail. Et une fois qu’on a gagné, ça a été sept ans de boulot. Ça fait quasiment dix ans qu’on est en train de soigner chaque détail. Les gens le disent, l’organisation est louée. C’est un bonheur absolu de voir ma ville comme ça."
Et Anne Hidalgo ne veut pas polémiquer sur le peu de visibilité qui lui a été accordé lors de la cérémonie d’ouverture, notamment. "Ce qui me ravit, c’est que Paris est à l’honneur, souligne la maire. Je n’ai pas de problème d’ego, de visibilité. Je remercie celles et ceux qui avaient envie qu’on me voie. Moi, je sais qui a fait quoi, comment on a bossé. La candidature, on l’a portée avec Tony Estanguet et Bernard Lapasset, pour lequel j’ai une pensée."
Avec désormais l’envie de garder certains symboles olympiques dans Paris, comme les anneaux et la vasque qui illumine les Tuileries. "Nous sommes en train de regarder les questions techniques, explique Anne Hidalgo. Pour moi, ce serait extraordinaire de pouvoir garder un certain nombre de ces symboles, au premier rang desquels bien sûr les anneaux. Je reviendrai sur ce sujet dans quelque temps, quand on pourra affirmer des choses. Nous travaillons avec Thomas Bach. On serait ravi de pouvoir le faire. »z