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JO de Paris 2024: en couple dans la vie, les Français Barbelin et Chirault espèrent triompher ensemble au tir à l’arc

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Les archers français Lisa Barbelin et Thomas Chirault, en couple depuis quatre ans, débutent ce jeudi leurs Jeux olympiques de Paris 2024. Et les étudiants à la Sorbonne, qui vont notamment disputer le tournoi de double mixte, ambitionnent de décrocher des médailles dans la capitale.

Un rêve en commun. Lisa Barbelin et Thomas Chirault débutent ce jeudi leurs Jeux olympiques de Paris 2024 lors des qualifications du tir à l’arc. Les deux archers français sont en couple depuis quatre ans. Inscrits à l’université de la Sorbonne (elle en chimie, lui en ingénierie), ils étudient, vivent et s’entraînent ensemble dans la capitale. Originaire de Moselle, Lisa (24 ans), sacrée championne d’Europe en salle il y a deux ans en Slovénie, est la n°1 française. Né dans la Somme, Thomas (26 ans), vice-champion d’Europe en salle en 2017 à Vittel (Vosges), est n°16 mondial.

Autant dire que les amoureux ont l’intention de briller sur le site des Invalides, où ils vont disputer chacun de leur côté les compétitions en individuel, avant de se retrouver pour le double mixte. A l’heure de se présenter sur l’esplanade du prestigieux jardin situé dans le 7e arrondissement de Paris, ils se sont confiés au Parisien. "C’est une force de partager nos journées personnelles et professionnelles. On sait qu’on va pouvoir parler de choses très spécifiques et être tout de suite compris", témoigne Thomas Chirault.

"Ce n’est pas évident d’enlever toute émotivité"

"Alors c’est vrai que, cette année, le tir à l’arc a pris une très grande place, complète Lisa Barbelin. On se lève, on mange, on dort avec ça. Mais on est tout de même arrivés à garder une certaine distance. Le soir, quand tout s’est bien passé et qu’il n’y a rien de particulier, le sujet ne vient même pas dans la discussion (…) Sauf si vraiment quelque chose ne s’est pas bien passé à l’entraînement, si on doit aborder une compétition importante ou des trucs comme ça. En fait, c’est vrai que ça fait pas mal de sauf si…"

Après avoir concouru en simple, les deux pensionnaires de l’Insep vont se retrouver pour leur épreuve commune le 2 août. Avec un mélange d’excitation et d’appréhension. "On va dire que c’est une préparation mentale un peu particulière. Ce n’est pas évident, surtout pour moi, d’enlever toute émotivité, confie Lisa. Moi, je veux être la meilleure du monde parce que je suis avec lui… et lui il est plutôt pragmatique et reste dans son truc. C’est plus facile à gérer pour lui mais ça se passe de mieux en mieux."

https://twitter.com/AlexJaquin Alexandre Jaquin Journaliste RMC Sport