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JO Paris 2024: Darmanin travaille "un tiers de son temps" sur l'organisation de la Coupe du monde de rugby et des JO

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Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a laconiquement déclaré travailler "ardemment" sur la question de la sécurité de la cérémonie d'ouverture sur la Seine des JO 2024.

À quinze mois des Jeux olympiques de Paris 2024, Gérald Darmanin a été interrogé ce jeudi sur l'avancée des réunions sur la sécurité de la cérémonie d'ouverture prévue le 26 juillet 2024 sur la Seine. Mais le ministre de l'Intérieur, qui assistait à la présentation des athlètes de haut niveau de la police nationale, n'a pas souhaité s'étendre sur le sujet.

"Je ne vais pas parler d'autre chose que des sportifs. On y travaille beaucoup. La Coupe du monde de rugby et les JO me prennent un tiers de mon temps pour l'organisation de sécurité de ces événements. Il y a un décret de la Première ministre qui me charge de la sécurité de ces événements. On y travaille ardemment", a répondu Gérald Darmanin.

35.000 policiers et gendarmes déjà prévus pour la cérémonie

Ce sera la première fois qu'une cérémonie d'ouverture ne se déroulera pas dans un stade, mais en extérieur, sur la Seine, au coeur de la capitale. Ce qui représente un défi sécuritaire sans précédent. Un test de ce spectacle, dont les grands axes doivent prochainement être présentés au Comité international olympique, devrait aussi se tenir à l'été 2023, avaient récemment rapporté plusieurs sources à l'AFP. Plusieurs détails font encore l'objet de discussions, notamment le nombre de spectateurs autorisés (400.000 à 600.000) et le nombre de bateaux (entre 140 et 170) utilisés pour transporter les 10.000 athlètes au cours de la cérémonie.

Mercredi 19 avril, Gérald Darmanin a annoncé 2.800 postes supplémentaires de policiers dans l'agglomération parisienne à l'approche des JO. Pour la seule cérémonie d'ouverture, une mobilisation de 35.000 policiers et gendarmes est déjà prévue. En mars, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra avait ajouté que le recours à l'armée pour compléter le dispositif de sécurité des Jeux n'était "pas une question taboue".

JA avec MA