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JO Paris 2024: les sportifs français lancent la mobilisation

Le CNOSF a lancé ce vendredi sa première campagne de financement participatif pour lever une partie des fonds nécessaires à la candidature de Paris aux JO 2024 à travers le projet « Je rêve des Jeux ». Une soirée durant laquelle les sportifs français ont été nombreux à montrer leur soutien au projet olympique sur RMC.

Thierry Omeyer (hand) : "Les Français aiment les Jeux Olympiques"

"On a vraiment été très suivi à Londres par nos supporters. Les Français se sont déplacés sur toutes les disciplines. Les Français aiment les Jeux Olympiques. Ils ont envie de venir soutenir l’équipe de France. J’ai des souvenirs fabuleux de Londres. En plus, on gagne la médaille d’or. Dans la salle, il n’y avait pratiquement que des Français. Ils étaient vraiment à fond derrière nous, ils nous ont aidés à aller chercher cette médaille. Pour moi, c’était plus fort qu’à Pékin, même si on y avait décroché notre première médaille d’or olympique. Il n’y avait pas cet engouement derrière. Je n’ose même pas imaginer comment ça sera si on organise les Jeux en 2024. Tout le monde va vouloir venir voir ces Jeux, tout le monde va vouloir assister à ces Jeux et soutenir l’équipe de France."

Teddy Riner (judo) : "J’ai envie de fêter ces Jeux à Paris"

"On espère qu’il y aura Paris 2024. J’ai envie de rêver, j’ai envie de fêter ces Jeux à Paris, j’ai envie de partager ça avec tout le monde, avec toute ma famille. J’espère qu’on les aura. En tout cas, quand je vois tout le monde qui s’est déplacé, j’ai envie d’y croire."

Luc Abalo (hand) : "Je me suis lancé dans l’aventure avec eux"

"Le comité olympique et le président Denis Masseglia m’ont contacté pour penser à un visuel du bracelet. Je l’ai fait et ça leur a plu. Je me suis donc lancé dans l’aventure avec eux. Pendant deux ans, on sera ensemble pour faire le côté visuel et artistique du projet olympique. Avant même de faire du handball, je dessinais et je peignais. C’est une passion que j’ai depuis longtemps."

William Accambray (hand) : "Les JO 2024 pourraient être un objectif"

"C’est quelque chose de très important pour un sportif de faire une compétition chez soi. On a vu l’engouement qu’il y a eu autour du basket il y a quelques jours. Les basketteurs ont eu un aperçu de ce que ça pouvait être. Les JO 2024 pourraient être un objectif. Ce sont des objectifs qui peuvent permettre à tous les sportifs d’avoir un but, de vouloir aller au bout des choses et de prolonger sa carrière, alors qu’on pourrait l’arrêter à 34-35 ans. On a envie de pousser au-delà pour connaitre des bonheurs comme ceux aux JO 2012. Ça peut booster une carrière et ce sont des moments qu’on a envie de revivre."

Tony Parker (basket) : "Une vraie différence avec 2005"

"J’ai eu la chance de vivre les JO en 2012. C’est unique au monde. C’est le plus gros évènement sportif. Au foot, c’est la Coupe du monde. Au basket, ce sont les JO ! Quand tu joues en équipe nationale, c’est vraiment très fort d’avoir une médaille olympique. C’est toujours dur de comparer la NBA et l’équipe de France. Mais quand tu joues avec les Bleus, tu représentes un pays, c’est beaucoup plus fort. J’espère que cette fois-ci ça va vraiment marcher. On voit qu’il y a une vraie différence avec 2005. On espère que ça sera la bonne !"

Céline Dumerc (basket) : "On a envie de partager toutes ces émotions"

"Les Jeux, ça reste la compétition rêvée de tous les sportifs. J’ai eu l’occasion de faire ceux de Londres. Ça a vraiment été une réussite. Pour le basket féminin, ça a donné une ampleur supplémentaire à notre sport, grâce à nos résultats, mais aussi à notre attitude. C’était une compétition remplie dans tous les domaines. On souhaite avoir les Jeux à Paris car on a envie de partager toutes ces émotions. On ne sera peut-être pas là car les athlètes d’aujourd’hui ne seront pas ceux de 2024. On a envie de transmettre, on a envie que ça soit sur le territoire français pour que tout le monde se ressemble autour de ce projet."

"Les JO fédèrent un plus grand nombre de personnes. Si ça se passe en France, on va être suivi au niveau de la médiatisation. Même si on n’est pas sportif, on regarde les Jeux. Il y avait beaucoup de personnes à Londres qui n’avaient jamais vu du basket féminin. Ils ont allumé la TV car ils en avaient entendu parler. Là, ça sera en France, tous les jours pendant deux semaines. Ça sera vraiment merveilleux. Pour le basket féminin et le sport en général, ça peut vraiment ouvrir des portes de ce côté-là."

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