La présidente du CNOSF très confiante pour Paris 2024 malgré le chaos au Stade de France

Depuis samedi, la faculté de la France a organisé des grands évènements est vertement attaquée en raison du chaos provoqué par la gestion des flux et de l’accès au Stade de France lors de la finale de la Ligue des champions entre le Real Madrid et Liverpool (1-0). Brigitte Henriques, présidente du CNOSF, était d’ailleurs présente sur place et s’est rendue compte des difficultés à l’issue de la rencontre. Dans une interview à RMC Sport, elle témoigne et brandit, comme le gouvernement et les autorités, le chiffre très contesté de 40.000 supporters anglais sans billet autour du Stade.
Henriques parle aussi du chiffre contesté des 40.000 supporters sans billet
"J’étais au match samedi soir, confie-t-elle. Je suis arrivée très tôt donc je n’ai su que par la suite, avec les retards du match (le coup d’envoi a été donné 36 minutes après l’heure prévue, ndlr) qu’il y avait eu des incidents. On ne peut que les regretter. J’ai eu beaucoup de mal à sortir à la fin du match. Tous les flux étaient gérés et on était obligés d’attendre et les forces de l’ordre étaient obligées de faire ce qu’elles avaient à faire pour limiter les passages. On ne peut que regretter ce qu’il s’est passé. Il faut quand même souligner qu’il n’y a pas eu de blessé grave. C’est un phénomène nouveau d’avoir 40.000 spectateurs aux abords du stade, sans ou avec des faux billets. Il faut réagir vite au cas où cela arriverait sur d’autres événements. J’ai été triste que cette fête soit gâchée avec ça, j’ai vu des enfants assez choqués de ce qu’il se passait mais on est en train de trouver des solutions pour que ça n’arrive plus."
Cet échec d’organisation en mondiovision ne l’inquiète pas pour autant à deux ans de l’organisation des Jeux olympiques 2024 à Paris et un an avant celle de la Coupe du monde de rugby (en 2023). "Non, j’ai vraiment confiance en ce qui sera mis en place, assure-t-elle. Quand on a organisé l’Euro (en 2016) avec l’UEFA et la FFF on sortait des attentats du 13 novembre (2015), c’était aussi un contexte particulier et on avait dû renforcer la sécurité comme on ne peut même pas imaginer. Finalement on ne peut que se réjouir de la sécurité lors de l’Euro 2016. Je suis confiante sur le fait qu’il y aura une analyse très précise qui sera faite sur ce qu’il s’est passé samedi dernier pour ne pas que ça se reproduite lors de la Coupe du monde de rugby ou Paris 2024."
Elle veut, pour cela, tirer les enseignements des dysfonctionnements du Stade de France. "A partir du moment où c’est un phénomène nouveau, il faut analyser ce qui n’a pas fonctionné: l’organisation de la venue des supporters qui n’était pas conforme à ce qu’elle aurait dû être avec 20 bus à la place de 120, explique-t-il. On avait déjà vu des faux billets mais dans cette proportion c’est juste incroyable. Et puis le fait que les supporters viennent, on l’avait vu au Parc des Princes pendant le Covid avec les supporters qui animaient le match à l’extérieur mais là avec 30.000 ou 40.000 c’est juste énorme et ça nécessite une autre organisation."