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Natation: après l'annulation du test event dans la Seine, l'organisation des JO de Paris 2024 va "regarder s'il y a des choses à changer"

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L'organisation des Jeux olympiques de Paris 2024 se veut rassurante après l'annulation du test event de natation en eau libre, qui devait se tenir dans la Seine ce week-end, en raison d'une eau polluée.

Un accroc à moins d'un an du début des Jeux olympiques de Paris. Les épreuves du 10km comptant pour la Coupe du monde de natation en eau libre ne se dérouleront finalement pas dans la Seine ce dimanche à Paris en raison d'une qualité d'eau jugée trop mauvaise.

Une journée prévue pour décaler les épreuves en eau libre en cas de problème

Brigitte Légaré, membre du comité d'organisation des JO de Paris 2024 et responsable des compétitions se déroulant dans Paris, a expliqué dans un point presse que pour cette épreuve, qui se tiendra vers la fin des Jeux, les 8 et 9 août, "une journée" est prévue pour les décaler en cas de problème.

"Avec l'épisode historique qu'on vient d'avoir, on va regarder ce qu'on a mis en place, s'il y a des choses qu'on peut changer, améliorer", a-t-elle ajouté. Un plan B ailleurs que dans la Seine? "Non, le plan B c'est qu'on va nager dans la Seine", a assuré Mme Légaré. "Je suis confiante, (...), on va y arriver".

"Cela s'est joué à quelques heures", assure Rabadan

De son côté, l'adjoint aux Sports de la mairie de Paris Pierre Rabadan a fait part de sa déception. "On est tous déçus ce matin, d'abord pour les athlètes et pour l'organisation de l'évènement. Cela s'est joué à quelques heures", a-t-il dit devant les pontons vides installés pour cette compétition au-dessous du Pont Alexandre III, en plein centre de Paris.

La dernière analyse d'eau remontant à 24 heures s'est établie à 1.300 (UFC/100 ml) pour la bactérie Escherichia Coli. World Aquatics, la fédération internationale de natation qui organise l'évènement, impose un taux inférieur à 1.000 UFC pour 100 ml pour la tenue de la compétition. En cause: les pluies persistantes plus tôt cette semaine, qui ont fait déborder les égoûts et ont ramené les eaux usées dans le fleuve. "On saura demain (lundi) si finalement à l'instant T (c'est-à-dire au début de la compétition prévue ce dimanche à 7h30) la qualité de l'eau était baignable", a-t-il ajouté.

"Une fois que ces travaux seraient finis, on pourra réguler même des phénomènes exceptionnels comme celui auquel on est confronté"

"On a des relevés instantanés mais qui ne font pas partie du process d'analyses de la fédération internationale qui nous disent qu'à date, ce matin, la qualité de l'eau était bonne et le chiffre était en dessous de 1.000", a-t-il ajouté. "Cette annulation se joue sans doute à quelques heures", a renchéri Pierre-Antoine Molina, secrétaire général aux politiques publiques de la préfecture de région.

Évoquant les chantiers prévus pour les JO en vue de dépolluer la Seine, Pierre Rabadan a assuré qu'"une fois que ces travaux seraient finis, on pourra réguler même des phénomènes exceptionnels comme celui auquel on est confronté" cet été. Aucun représentant de World Aquatics ne s'est exprimé au cours de ce point presse organisé après l'annonce par communiqué de l'annulation de cette épreuve de Coupe du monde de natation en eau libre.

JAu avec JR et AFP