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"Si c'est juste pour participer, ça ne sert pas à grand chose", Gasquet pas certain de disputer les JO de Paris 2024

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Balayé en trois sets par son compatriote Corentin Moutet, lundi au premier tour de Wimbledon (6-3, 7-5, 7-5), Richard Gasquet admet que les années pèsent lourdement sur ses performances. Le Biterrois de 37 ans n'est pas certain de pousser jusqu'aux JO de Paris, l'été prochain.

L'important, ce n'est plus de participer pour Richard Gasquet. Eliminé dès le premier tour de Wimbledon par Corentin Moutet, lundi (6-3, 7-5, 7-5), le Français double demi-finaliste sur le Majeur londonien (2007, 2015) ne fera pas d'une présence aux Jeux olympiques de Paris une obsession.

"C'est un peu loin quand même. Ca ne me paraît pas évident, a-t-il confié. J'ai déjà eu la chance de les jouer et d'avoir la médaille (de bronze en double, en 2012). Je serais heureux de les jouer, mais il y a quand même des joueurs qui ont plus de chances que moi de faire une médaille. Il faut être réaliste. Si c'est juste pour participer, ça ne sert pas à grand chose." Assez loin des maximes de Coubertin donc.

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"Quand ce sera le temps d'arrêter, on arrêtera"

A 37 ans, le Biterrois est conscient d'être désormais bien loin de son niveau d'antan. Depuis sa 600e victoire en carrière arrachée mi-juin contre Stefanos Tsitsipas à Stuttgart, Gasquet a perdu ses quatre rencontres suivantes. C'est la première fois depuis 2004 qu'il est éliminé au premier tour des trois premières levées majeures de l'année, lui qui n'a toujours pas remporté un match en Grand Chelem en 2023.

"Déjà faire l'US Open, et après on verra bien ce qu'il peut se passer. Mais c'est vrai qu'il faut que je retrouve un peu d'énergie, un peu de force pour être meilleur. Sur la terre (à Roland-Garros) ça n'a pas été facile, sur gazon (lundi) c'était un peu la même chose. J'ai manqué d'énergie par rapport à un mec qui en a beaucoup."

Les années filent, et l'ancien numéro 1 tricolore voit de plus en plus la retraite se profiler à l'horizon. "Dès qu'on peut, on continue, forcément. Après, je n'ai pas de date butoire. On ne sait jamais ce qu'il peut se passer. L'envie d'aller à New-York est là, si je peux aller en Australie, je le ferai aussi. Et quand ce sera le temps d'arrêter, on arrêtera."

Romain Daveau Journaliste RMC Sport