RMC Sport

Judo: David Douillet répond à Clarisse Agbégnénou et se défend de l'avoir insulté

placeholder video
Visé par un tweet de Clarisse Agbégnénou dénonçant des paroles "insultantes" à son égard dans l'affaire du judogi, David Douillet s'est défendu dans les Grandes Gueules du sport sur RMC.

L'affaire du judogi se poursuit. Après une première prise de parole de David Douillet dans les Grandes Gueules du Sport qui critiquait le comportement de Clarisse Agbégnénou voulant combattre avec son propre kimono et ne pas utiliser celui de la fédération, les deux judokas se sont opposés par médias interposés. L'ex-ministre des Sports s'est défendu ce samedi d'avoir tenu des propos insultants à l'égard de la championne tricolore.

>> Les Grandes Gueules du Sport en podcasts

"J'aurais dit la même chose pour n'importe qui"

"A aucun moment je n'insulte qui que ce soit et je n'ai pas de propos sexistes ou déviants, déclare-t-il samedi dans les Grandes Gueules du sport sur RMC. J'ai simplement exposé des faits et j'aurais dit la même chose pour n'importe qui. Ca m'a beaucoup déçu parce que c'est une grande championne, j'adore ce qu'elle fait."

Il y a une semaine, David Douillet avait défendu la Fédération française du judo, estimant que la décision de la judoka française était une forme d'égoïsme: "Si tu veux t'extraire de ce système, il faut en parler avec la fédération. Il faut négocier. Mais tu ne peux pas avoir profité du système pendant toute ta progression et dire une fois que t'es au firmament: 'Moi j'ai beaucoup plus d'argent, je représente beaucoup plus, que les autres se débrouillent'."

"Je ne fais plus partie de cette société"

Ce à quoi la championne olympique des -63kg avait répondu sur Twitter: "David Douillet se permet de dire pas mal de choses insultantes à mon égard mais ce n'est pas sa première sortie cavalière à l'égard des femmes. Cependant, il a justé oublié de donner une information importante", souligne Clarisse Agbégnénou. Cette dernière rappelle que la société Double D, licenciée monde Adidas pour les sports de combat et leader du marché mondial du judo, fondée par les anciens judokas Cédric Dermée, Anthony Damaisin et David Douillet, est l'équipementier de l'équipe de France depuis le 1er janvier 2022 jusqu'en décembre 2024.

"Je ne fais plus partie de cette société qui était licenciée avec Adidas depuis quelques années, s'est défendu samdi l'ancien champion du monde. C'est une question de principes, pas d'intérêts. Et c'est moi qui me fait insulter finalement." Se disant "touché" par la réponse de l'athlète tricolore, il explique qu'il pense que la Française n'est pas à l'origine du tweet le visant.

"Je pense que dans son entourage il y a une ou des personnes qui ont intérêt de faire ça et j'ai l'impression qu'elles ne créent pas un contexte positif pour que ça se passe bien pour elle, poursuit-il. J'espère qu'elle est bien entourée, parce que voilà ce qui en résulte."

AC