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Justice: Schmitt règle ses comptes avec la Fédération de judo après sa relaxe suite aux accusations de Pinot

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Trois jours après sa relaxe en appel vendredi dans l’affaire de violences conjugales avec son ancienne compagne, la judoka Margaux Pinot, l’entraîneur Alain Schmitt est revenu ce lundi sur les dégâts collatéraux causés par ces accusations. L’occasion de régler ses comptes avec Stéphane Nomis, le président de la Fédération française de judo.

"Le mal est fait." Si Alain Schmitt a été relaxé en appel vendredi dans l’affaire de violences conjugales sur son ancienne compagne judoka Margaux Pinot, l’entraîneur de 38 ans, bien que soulagé, ne parvient pas à tourner la page facilement. Car même après sa première relaxe, les soutiens adressés à la sportive ont été nombreux. "Il y a eu beaucoup de doutes dans la pensée des gens, a rappelé le coach de 38 ans ce lundi, lors d’une conférence de presse. On était en eaux troubles. Elle a donné sa version, j’ai donné la mienne. Beaucoup de personnes sont sorties de leur droit de réserve et se sont permis de parler après une relaxe. Il y a eu les politiques, d’anciens coéquipiers dont je tairai les noms qui ont osé prendre la parole. Et qui ont même créé un collectif olympique contre moi."

"Bas et mesquin"

Alain Schmitt en veut notamment à Stéphane Nomis, le président de la Fédération française de judo, lequel s'était dit "abasourdi" après la première relaxe. "Il représente tous les licenciés, dont je fais partie. Je n’ai pas l’impression qu’il m’a représenté. Il a été parti pris. Il a réagi dans l’émotion. Pour moi c’était faire du mal gratuitement." Et de poursuivre : "Un président de Fédération est quelqu’un de politique. Il représente les adhérents. Ils ont osé prendre leur téléphone pour me porter préjudice après de mes futurs employeurs en Israël (il devait entraîner la sélection israélienne, ndlr). Je trouve ça bas et mesquin. C’est vouloir détruire quelqu’un. Quand on a des hautes fonctions et qu’on ose parler après ma relaxe, c’est dénué d’intelligence émotionnelle."

Alain Schmitt va désormais devoir remonter la pente. Et ce ne sera pas simple. "Les gens ont un peu de mal avec les excuses. Il y a des choses qui ne peuvent pas être réparées. Aujourd’hui, si vous tapez mon sur Google, j’apparaitrai toujours dans cette affaire-là…"

ABr avec AR