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Affaire Pinot: le président de la Fédération française de judo "abasourdi" par la relaxe de Schmitt

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Président de la Fédération française de judo, Stéphane Nomis a fait part de son incompréhension après la relaxe d’Alain Schmitt dans l’affaire de violences conjugales dénoncées par Margaux Pinot.

"On a été abasourdi" par la relaxe de l'entraîneur de judo Alain Schmitt de faits de violences conjugales sur la championne olympique Margaux Pinot, a déclaré le président de la Fédération française de judo Stéphane Nomis. "On n'a pas compris et on a été abasourdi, on a pris un KO par la décision", a déclaré Nomis.

Estimant "n'avoir pas assez de preuves de culpabilité" de violences de l'ex-membre de l'équipe de France de judo sur sa compagne ce week-end en Seine-Saint-Denis, le tribunal correctionnel de Bobigny a relaxé Alain Schmitt lors d'une audience en comparution immédiate la veille.

"Ca fait une journée que j'essaie de comprendre. Je ne comprends pas comment on peut dire qu'il y a une absence de preuves, a estimé le dirigeant. Je n'ai pas tout le dossier, mais quand on voit son état, j'ai du mal à comprendre que quelqu'un puisse dire absence de preuves."

La Fédération au côté de Pinot

Quelques heures après la relaxe, le parquet de Bobigny a annoncé faire appel. "Pour le commun des mortels, absence de preuves en voyant la tête de Margaux, c'est incompréhensible", a insisté Nomis, qui explique que la fédération a accompagné Margaux Pinot depuis dimanche.

"Ma première réaction, ça a été de la rencontrer rapidement. J'ai vu son état, c'était très dur, j'étais sous le choc de la voir dans cet état-là", a-t-il raconté. "On a discuté pendant deux heures à la fédération" et "tout de suite, on a pris en charge Margaux pour l'aider (...), on a fait notre maximum pour l'accompagner jusqu'à l'audience, et pendant", a-t-il poursuivi.

"On va bien évidemment être très, très attentifs à la décision définitive, elle va avoir notre soutien, l'opinion est avec elle, la fédération est avec elle", a ajouté le président de la fédération.

Mathieu Idiart avec AFP Journaliste RMC Sport