JO 2016, l'énorme colère de Lacourt sur le dopage : "Sun Yang, il pisse violet"

Camille Lacourt, que ressentez-vous après votre 5e place sur 100m dos aux JO 2016 ?
Evidemment, de la déception. Ça ne me plaît pas de ne pas être sur le podium. Ça me déplaît d’être battu par un Chinois. Il y a pas mal de sentiments. En même temps, je vois le podium du 200m libre, ça me donne envie de vomir. Je préfère retenir cette foule qui a crié quand on est rentré, ce bassin olympique qui est génial. Et oublier un peu ce sport business qui est un peu à gerber.
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Vous êtes en colère…
Oui, en plus là je viens de voir le podium et ça me rend fou. Sinon, pour ma course, j’ai tout donné. J’ai travaillé comme un chien toute l’année pour arriver en forme ici. Je n’ai rien à regretter. Je suis content du travail qu’on a fait. Ils étaient plus forts que moi. Il y en a trois devant, à qui je tire mon chapeau. Il reste le relais. Je vais encourager les copains et essayer d’être bon pour qu’on finisse sur une autre finale.
Vous n’aurez pas de médaille olympique…
Non, à part s’il y a un miracle sur le 4x100m 4 nages. J’ai une carrière qui est plutôt cool. Deux finales, c’est déjà pas mal.
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Comment réagissez-vous aux performances de Sun Yang (or sur 200m NL) et Yuliya Efimova (argent sur 100m brasse), qui ont été contrôlés positifs mais sont quand même présents ?
Je suis très triste de voir mon sport évoluer de cette façon. J’ai l’impression de voir de l’athlétisme avec deux ou trois dopés dans chaque finale. J’espère que la Fina va vite réagir et arrêter ce massacre parce que ça devient triste…
Vous pensez que ça change la donne…
Je n’ai jamais pris de produits interdits. Mais à voir les autres, ça a l’air. De toute façon, ils n’ont rien à faire dans un sport. Ils ont qu'à faire une Fédé de chargés et s’amuser entre eux. Ce n’est pas comme ça que je conçois le truc. Ça me dégoûte de voir des gens qui ont triché sur les podiums.
Vous avez de sérieux doutes…