Mondiaux de natation: le stade de Kazan impressionne déjà

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La natation a décidément le goût de la nouveauté et même des envies de grandeur. Après un court de tennis (Mondiaux de Melbourne en 2007), une salle de basket (Mondiaux de Barcelone en 2013) et un vélodrome (Europe de Berlin en 2014), les Mondiaux, qui débuteront dimanche pour s’achever le dimanche suivant, se tiendront dans le stade de football du Rubin Kazan, qui servira pour le Mondial 2018 en Russie.
Sur la pelouse deux bassins de 50 mètres. L’un destiné à la compétition, l’autre pour l’échauffement et la récupération. Si ce dernier est à ciel ouvert, le premier est recouvert, d’une grande toile, qui fait office de toit amovible.
Favre : « Pas possible de faire mieux »
Trois tribunes, dont l’une des latérales du stade, entourent le bassin. De quoi permettre à 11 000 personnes d’assister aux courses. «Ça peut être extrêmement impressionnant en termes de pression. Ça va être très bruyant. Les finales risquent d’être chaudes, imagine le DTN, Jacques Favre, subjugué par l’endroit. La prochaine fois on sera installé en haut d’un building. Ce n’est pas possible de faire mieux. C’est magnifique. »
Lors de l’épreuve de natation synchronisée, les nageurs de l’équipe de France ont pu assister dans les gradins au duo mixte remporté par la Russie, et ont pu constater que l’ambiance serait chaude à chaque apparition d’un nageur local.
« C’était sympa à regarder et à entendre. C’est grandiose », lance Jérémy Stravius, double champion du monde en titre (4x100m 4 nages, 4x100m). « Ça risque de faire du bruit », poursuit Fabien Gilot, également titré à Barcelone avec le 4x100 m 4 nages. Impressionné, la star de la natation française, Florent Manaudou, en profite pour faire passer un message à la Fédération française : « Je me vois déjà faire les championnats du monde au Vélodrome. »