Bordeaux-Bègles: "La grosse fierté" d'Urios d'avoir battu Clermont malgré plusieurs absents

L'Union Bordeaux Bègles a poursuivi sa bonne série ce samedi, en s'imposant à domicile face à Clermont (37-36) en Top 14. Avec ce succès, l'UBB est remonté à la 4e position au classement après 16 journées et n'a pas encore perdu en 2021.
Pour la quatrième fois cette saison, l'UBB a arraché un succès sur la plus petite des marges, au terme cette fois d'un final de folie. "Il n’y a pas de recette, si ce n’est d’avoir un état d’esprit et de jouer les matchs pour les gagner, a assuré ce dimanche Christophe Urios, l'entraîneur de l'UBB, invité du RMC Sport Show. Les situations sont différentes à chaque fois. Il faut se battre jusqu’au bout."
"Une grande fierté avec le travail accompli"
Si les joueurs de Christophe Urios ont désormais 15 jours pour préparer le prochain rendez-vous en Top 14 face au Stade Français, en raison du début du Tournoi des VI Nations le week-end prochain, l'UBB a dû composer ces dernières semaines avec plusieurs absents. "On en ressort une espèce de grande fierté avec le travail accompli, surtout avec des éléments contraires, a reconnu Urios. Je ne m’appuie jamais sur les gens qui ne sont pas là, mais ils ne me font pas gagner les matchs. Je fais en sorte de préparer ceux qui vont commencer le match. Les blessés, pas vraiment…"
Leader lors de la dernière saison avant la pause imposée par le premier confinement en raison du contexte sanitaire, la saison blanche décidée par les instances a forcément laissé un regret au club. "C’est toujours délicat de comparer. On avait fait un début de saison canon en surfant sur cet état d’esprit. Le championnat est différent cette année, je constate que malgré un début avec des hauts et des bas, comme beaucoup d’équipes, on est en train de retrouver le fil de notre état d’esprit et la qualité de notre jeu, s'est félicité Urios. Il a fallu digérer aussi la saison dernière qui a été une énorme frustration. On est entré dans le top 6, on sort des performances solides contre des adversaires directs. En termes de contenu et d’état d’esprit, ça reste la même chose."