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Chabal : "L’Australie ? Pas un match-référence"

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Membre de la Dream Team RMC Sport, Sébastien Chabal est revenu dans le Super Moscato Show sur la performance du XV de France, vainqueur à l’arraché de l’Australie (29-26), samedi. Un succès porteur d’espoirs mais qui a aussi mis en lumière les progrès à réaliser jusqu’à la Coupe du monde, dans dix mois.

Une semaine après un premier succès probant contre les Fidji à Marseille (40-15), les Bleus ont transformé l’essai en remportant le grand choc de leur tournée automnale contre l’Australie (29-26), samedi dernier au Stade de France. Une victoire en forme de déclic pour un XV de France qui a connu plus de bas que de hauts ces dernières années ? « Comme l’a dit le sélectionneur Philippe Saint-André, tu as besoin de gagner pour te construire de la confiance, a expliqué notre consultant Sébastien Chabal ce lundi dans le Super Moscato Show. Ce match contre l’Australie était une marche importante parce que c’était le gros match de la tournée et le seul face à une équipe de l’Hémisphère sud avant la Coupe du monde, même si c’est peut-être la moins bonne des trois. Ils sont derrière les All Blacks et à peu près au niveau de l’Afrique du Sud.

Les Australiens n’ont pas fait un très grand match mais on leur a fait commettre pas mal d’erreurs. On a été agressifs en défense. Ils ont fait tomber beaucoup de ballons, ce qu’ils n’ont pas l’habitude de faire. Si ce n’est pas un match-référence, parce que je n’aime pas ce mot, tu peux tirer des enseignements de cette rencontre. Tu sais que t’es capable de le faire. Il reste quand même beaucoup de choses à corriger parce qu’on ne fait pas un très grand match. On a surtout été très opportunistes. On a marqué quand il fallait marquer mais ce sont les Australiens qui ont fait une majorité du jeu.

« Etre performant sur toute la durée du match »

Physiquement, on attend tous le mois de novembre pour rivaliser avec les équipes du Sud parce qu’elles sont en fin de course et fatiguées alors que nous, on est en début de championnat. Et pourtant, les Bleus ont été dans le dur dans les deux fins de mi-temps parce que, même là, ils vont plus vite que nous et ont plus l’habitude de jouer ce type de rencontres. Hormis les contenus techniques liés au jeu, qu’il faut continuer de travailler, il faut qu’on arrive à augmenter notre capacité à être performant sur toute la durée du match. »

la rédaction avec le Super Moscato Show