Coupe du monde: L'Uruguay en terrain miné

Pour son retour parmi le gratin mondial, l’Uruguay a hérité du « groupe de la mort ». Un come-back sur le devant de la scène internationale qui devrait se limiter à un petit tour et puis s’en va.

Après avoir échoué dans la qualification pour la Coupe du monde 2011 en Nouvelle-Zélande, l’Uruguay retrouve le gratin mondial. Pour cela, il a fallu battre la Russie en barrage (défaite 21-22 à l’aller, victoire 36-27 au retour). Pour cette troisième participation, Los Teros n’ont pas la tâche facile et héritent du « groupe de la mort » avec l’Angleterre, pays organisateur, l’Australie, le pays de Galles et les Fidji. Comme en 1999 et 2003, l’aventure ne devrait pas dépasser la phase de poules.

Un sélectionneur français

Le sélectionneur, Pablo Lemoine (champion de France avec le Stade Français), s’appuie essentiellement sur des joueurs locaux, dont le capitaine Nicolás Klappenbach, mais aussi sur des expatriés comme Rodrigo Capó Ortega, le joueur de Castres, et Agustín Ormaechea, demi de mêlée du Stade Montois et fils de Diego Ormaechea, légende du rugby uruguayen. Le programme de l’Uruguay : le pays de Galles à Cardiff, l’Australie au Villa Park de Birmingham, les Fidji au Stadium MK de Milton Keynes et un dernier match de poule face au pays organisateur, l’Angleterre, à l’Etihad Stadium de Manchester.

Meilleure performance : phase de poules (1999, 2003)
Performance Coupe du monde 2011 : non-qualifié
Nombre de participations : 2 (1999, 2003)
Ranking World Rugby : 20
Star : Rodrigo Capó Ortega (Castres)
Sélectionneur : Pablo Lemoine (2012)
Population : 3 477 778 habitants
Superficie : 176 220 km²
Nombre de licenciés : 6 069
Adversaires : pays de Galles (20/09), Australie (27/09), Fidji (06/10) et Angleterre (10/10)