RMC Sport Coupe du monde de rugby

Coupe du monde: stars, favoris, Bleus… tout ce qu’il faut savoir

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La Coupe du monde rugby s’ouvre ce vendredi avec la rencontre entre le Japon et la Russie (12h45) et se conclura le 2 novembre avec la finale à Yokohama. Qui succédera à la Nouvelle-Zélande? Où joueront les équipes? Quelles sont les chances des Bleus? Petit tour d’horizon.

12 stades, 12 villes

Les 48 matchs de la Coupe du monde se dérouleront dans 12 stades de 12 villes différentes variant de 16.000 (Kamaichi, au Nord Est du pays) à 72.000 places (Yokohama). Le Japon a entrepris de gros travaux de modernisation des enceintes, pour la plupart taillées pour recevoir des compétitions d’athlétisme. Le stade de Yokohama sera le théâtre des deux demi-finales et de la finale, mais aussi des plus gros affiches de la phase de groupe avec Nouvelle-Zélande-Afrique du Sud (21 septembre), Irlande-Ecosse (22 septembre) ou Angleterre(France (12 octobre). Le XV de France disputera ses quatre matchs de groupe dans autant de villes différentes: Tokyo (centre du pays), Fukuoka et Kunamoto (sud du pays), puis Yokohama (centre du pays) pour finir. 

Les favoris

Double championne du monde en titre, la Nouvelle-Zélande fait encore figure de grande favorite à sa succession. Les Blacks, déjà détenteurs du nombre de couronnes (3), viseront la passe de quatre. Leur cinglant revers contre l’Australie en août dernier laisse un peu d’espoir aux gros outsiders, autant que la fébrilité supposée d’une équipe qui a perdu de nombreux leaders depuis le sacre de 2015 (dont Richie McCaw et Dan Carter). N°1 au classement de World Rugby, l’Irlande arrive avec un statut à assumer mais semble laisser à l’Australie, l’Afrique du Sud et l’Angleterre, le rôle des outsiders principaux aux All Blacks. Il faudra aussi compter sur le pays de Galles, auteur du Grand Chelem, alors que la France apparaît un cran en-dessous de ces nations. 

Les chances françaises

Finaliste en 2011, humilié en quarts de finale en 2015 (62-13 contre les Blacks), le XV de France est en chute libre depuis près d’une décennie. L’intégration de nouvelles têtes (Galthié, Labit, Giroud) dans un staff ultra renforcé derrière Jacques Brunel a amorcé un début de renouveau encore bien trop frêle (en témoigne la défaite face à l’Ecosse en préparation) pour croire au miracle d’un titre mondial. Situés dans un groupe très relevé avec l’Argentine et l’Angleterre, les Bleus auront pour première mission de se qualifier pour les quarts. Chose qu’ils ont toujours faite dans leur histoire jusqu’alors.

"On n’est pas favori pour être champion du monde mais le match contre l’Argentine, c’est un vrai 8e de finale, image Philippe Saint-André, ancien sélectionneur français, sur RMC. On peut voir l’équipe de France dans le dernier carré. Si on finit premier ou deuxième, on affrontera l’Australie ou le pays de Galles en quart. Sur un match, on est capable de gagner. Pour être champion du monde, il va falloir se farcir les All Blacks, les Anglais et les Australiens qui sont un cran au-dessus de l’équipe de France."

Les stars à suivre

Grande favorite, la Nouvelle-Zélande a pris le parti d’aligner deux ouvreurs sur le terrain entre Beauden Barrett, qui jouera à l’arrière, et Richie Mo’unga qui portera le n°10. Les Blacks s’appuieront sur une grande de joueurs sacrés champions du monde U20 en 2011. Du côté sud-africain, un visage bien connu en France sera à suivre: celui de l’ailier toulousain, Cheslin Kolbe. Les Anglais d’Eddie Jones s'appuieront, eux, sur leurs valeurs sures à l’instar d’Owen Farrell ou Maori Itoje. Le retour de James O’Connor avec l’Australie sera scruté de près tout comme les prestations la jeune charnière française Ntamack-Dupont. Les ailes fidjiennes (Radradra, Tuisova), promettent de faire des étincelles. 

NC