XV de France: Brunel a "une intuition" avant le quart face au pays de Galles

Jacques Brunel, sélectionneur du XV de France, sent "quelque chose à l'intérieur du groupe" à deux jours du quart de finale de la Coupe du monde face au pays de Galles, dimanche (9h15) à Oita.

Jacques Brunel a dévoilé la composition du XV de France qui affrontera le pays de Galles, dimanche (9h15) en quart de finale de la Coupe du monde. Un rendez-vous capital pour les Bleus qui visent plus loin, même si l’objectif initial a déjà été atteint (la qualification en quarts avait été érigée comme but par la Fédération française de rugby).

"On n’a pas envie de revenir en France"

"Je ne sais pas si les joueurs seront plus libérés, confie le sélectionneur. Aujourd’hui, ce sont des matchs couperets. Douze équipes ont rentrées (éliminées, ndlr), ils en restent huit. On n’a pas envie de rentrer, on n’a pas envie de revenir en France. Pour cela, il va falloir qu’on fasse un match complet. Depuis le début de la compétition, on n’a pas réussi à faire des matchs sur la durée. On rencontre l’une des trois meilleures équipes du monde et elle l’a montré sur ces matchs de qualification. C’est un sacré défi mais on pense que si jamais on est capable d’avoir cette constance sur la partie, on pense avoir notre chance."

Alors qu’il quittera ses fonctions à l’issue de la Coupe du monde, Brunel ne veut pas s'épancher sur son cas personnel même s’il a reconnu avoir pensé au fait qu’il s’agissait peut-être de sa dernière composition avec les Bleus. Mais Brunel ne s’y est pas attardé et veut connaître le même destin que six de ses prédécesseurs avec une qualification en demi-finales (1987, 1995, 1999, 2003, 2007, 2011). Il n’aperçoit aucun "manque de confiance" malgré le passif récent face au XV du Poireau (7 défaites lors des 8 derniers matchs).

"Je sens une énergie un peu spéciale"

"Je ne peux pas dire où on va arriver, a poursuivi Brunel. Je sens à l’intérieur quelque chose, notamment à travers l’aventure qui dure depuis quatre mois. Je sens une osmose entre les générations. Il est souvent difficile de concilier les modes de vie des uns et des autres. On peut capitaliser là-dessus. J’espère qu’on va savoir se servir de cette énergie-là. C’est une intuition, je sens une énergie un peu spéciale, que l’on n’a pas connue par le passé, avec des modes d’expression qui ne sont pas tout à fait les mêmes que ceux qu’on a pu connaître."

NC avec JFP, LD et WT à Oita