Irlande-France : le défi "3 en 1" des Bleus

Irlande-France : le défi « 3 en 1 » des Bleus - AFP
1. Corriger les erreurs faites face à l’Ecosse
Malgré un optimisme publiquement affiché, Yoann Huget a concédé qu’il y avait « un peu d’inquiétude » dans les rangs français après la victoire contre l’Ecosse (15-8). Il faut dire que si ce succès a permis aux Bleus de bien lancer leur Tournoi au niveau comptable, il a aussi suscité de nombreuses interrogations sur leur niveau de jeu. Au lendemain de ce match, Philippe Saint-André avait pointé deux secteurs défaillants et donc à corriger face à l’Irlande : le jeu au pied et la capacité à scorer lors des temps forts. Si « PSA » a maintenu sa confiance à Camille Lopez à l’ouverture (« un super joueur mais qui n’a que cinq sélections »), la solution parait plus collective pour régler le deuxième point. « Si tout le monde monte d’un cran, le collectif va monter d’un cran, et on est capable de tout », explique Bernard Laporte.
2. Marquer les esprits avant la Coupe du monde
Ce samedi, les Bleus vont croiser la route des Irlandais pour la dernière fois avant la prochaine Coupe du monde. Placés dans la poule D au Mondial, les deux équipes devraient se disputer la première place lors de la dernière journée, le 11 octobre. Alors, même s’il restera du temps avant le début de cette Coupe du monde anglaise, autant prendre un ascendant psychologique dès ce samedi. Face à un XV du Trèfle qui reste sur huit succès d’affilée et qui pointe au quatrième rang mondial, les Bleus savent toutefois qu’ils auront fort à faire. « Quand on voit la forme actuelle des Irlandais, oui ce serait un exploit de les battre mais on en a les moyens, explique Thierry Dusautoir, le capitaine tricolore. Le début du match sera crucial, si on arrive à sortir de cette zone sans dégâts, on aura nos chances ». « Les joueurs vont avoir peur de prendre une rouste en Irlande, poursuit Denis Charvet, membre de la Dream Team RMC Sport. Ils vont se resserrer et je pense qu’on a les moyens de les contrarier. » Et de semer un peu de doute dans leurs têtes jusqu’au Mondial.
3. Créer des automatismes