
Papé : "On s’en fout que la victoire soit moche"

AFP - -
Pascal, comment va votre cuisse ?
J’ai pris une grosse béquille d’Eddy Ben Arous en plein milieu de la cuisse. J’ai essayé de repartir mais après une béquille comme ça, c’est compliqué. Le muscle saigne. Il fallait mieux sortir et que Bernard Le Roux rentre à 150%.
Comment analysez-vous cette victoire ?
On n’est pas satisfait mais c’est une victoire et on a besoin de victoires. C’est bon pour la confiance. On savait vraiment que ça n’allait pas être facile contre l’Ecosse. Elle l’a prouvé lors de ses matches de préparation. Au tournoi, on avait déjà eu du mal en ne gagnant que de sept points lors du dernier Tournoi (15-8). On n’a pas su trouver les bonnes situations en première mi-temps. Ça a été un peu mieux en deuxième. On s’est concentré sur les avants, en jouant au ras pour libérer les espaces. Pas mal de détails n’ont pas fonctionné. Ça va nous donner du boulot pour la suite.
Certains considèrent que vous avez fait un pas en arrière ce soir. Qu’en pensez-vous ?
Il n’y a aucun souci. Toutes les victoires sont belles. On s’en fout qu’elles soient moches, l’important, c’est de gagner. Je préfère qu’on gagne avec ce qu’on a mis plutôt qu’on perde avec les honneurs. Ce qui était important, c’était la victoire pour se donner de la confiance.