Rory Kockott : "Cette chance, je peux la prendre"

Titularisé avec Camille Lopez pour former la charnière du XV de France en ouverture du Tournoi des VI Nations, ce samedi (18h) au Stade de France contre l’Ecosse, Rory Kockott va débuter un match avec les Bleus pour la première fois. L’occasion de marquer des points à quelques mois de la Coupe du monde.

Rory Kockott, vous allez connaître votre première titularisation avec l’équipe de France. Qu’est-ce que ça change pour vous ?

C’est bien sûr une responsabilité supplémentaire et j’en suis fier. On a plus de temps de jeu mais notre rôle reste toujours le même : faire les bons choix, le boulot, être le plus efficace possible pour nous permettre d’être performants pendant 80 minutes.

Cette titularisation est forcément un bon signe en vue de la Coupe du monde…

Oui. Mais il reste encore beaucoup de mois avant la Coupe du monde. Le bon signe, c’est qu’il y a une échéance samedi et que je vais débuter. Cette chance, je peux la prendre en étant le plus performant possible.

Vous allez être associé à Camille Lopez. Avez-vous beaucoup discuté et répété vos gammes ? L’entente est-elle déjà installée entre vous après ces 15 jours de préparation ?

C’est une très bonne question. On doit être très clair dans tous les détails de notre jeu. Depuis la semaine dernière, on parle entre nous pour ne pas avoir de problème sur le plan de la communication. On a passé beaucoup de temps ensemble pour discuter de qui devait faire quoi. C’est notre rôle et c’est exactement la même chose dans chaque équipe. La charnière doit prendre ses responsabilités.

Vous êtes arrivé chez les Bleus en novembre, à une époque où cette équipe doutait beaucoup. Considérez qu’il y a déjà du mieux dans la tête et dans la vie quotidienne avant ce Tournoi ?

Les tests de novembre, c’est le passé. On n’a pas été les meilleurs possibles. Mais pour nous, chaque match qui vient est le plus important. Dans deux jours, par exemple. Il n’y a rien de plus important. A partir du lendemain, le plus important sera le deuxième match contre l’Irlande. On doit être capable de prendre semaine après semaine. On va tenter de faire de notre mieux à chaque match. Il y aura un gagnant et un perdant dans chaque rencontre et on verra à la fin du Tournoi ce que ça donne.

Ce premier match contre l’Ecosse, il faut le prendre par le bon bout car c’est lui qui va tout déclencher…

Ce match au Stade de France doit nous permettre de se mettre dans la meilleure position possible, de débuter ce Tournoi sur le bon pied. Surtout, il ne doit rien changer à notre ambition pour la suite.

Craignez-vous cette équipe d’Ecosse ?

C’est une équipe qui a beaucoup évolué au niveau du jeu. Sur ce qu’on en a vu en novembre, elle était vraiment bien dans le combat et de mieux en mieux dans les détails du jeu. Vern Cotter (ancien manager de Clermont aujourd’hui sélectionneur de l’Ecosse, ndlr) a bien sûr beaucoup apporté sur ce plan. Les joueurs ont très bien réagi par rapport à ça et ça se voit dans leurs performances.

La rédaction avec Laurent Depret et Julien Richard