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Rugby: "Je jure que tout est faux", le co-président de Narbonne dément des accusations d’agressions sexuelles sur son fils

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Accusé d’agressions sexuelles incestueuses sur son fils, alors âgé de quatre ans lors des faits supposés révélés par France Bleu, un des présidents du Racing Club narbonnais, Gilles Belzons, dément. Le dirigeant fait l’objet de deux plaintes de son ex-femme.

"Je jure sur ce que j’ai de plus cher au monde que tout est faux. Cela fait deux ans que ça dure, si j’étais coupable de quoi que ce soit aujourd'hui je ne serais plus président d'un club de rugby." Accusé d’agressions sexuelles sur l’un de ses fils par son ex-femme, Gilles Belzons, co-président du Racing Club narbonnais (Pro D2), dément en bloc.

"Aujourd’hui, je ne peux plus rester dans le silence. Je ne me suis jamais défilé de ma vie et cela ne va pas commencer maintenant. Ils n'imaginent pas ce qu'ils sont en train de faire. C'est tout une famille qui est touchée, qui est salie", lâche à Rugbyrama le dirigeant de 51 ans, qui invoque une manipulation de la part de la maman.

Les propos de l’enfant jugés crédibles par un expert psychologue

France Bleu assurait dimanche que Belzons était suspecté de violences sexuelles envers son fils, désormais âgé de huit ans. Son ex-femme Djemila aurait signalé les faits auprès des autorités, en déposant deux plaintes contre lui, la première il y a un an. Une enquête judiciaire a été ouverte. "J’ai déjà été jugé, je n’ai pas été mis en examen et la maman a fait appel", explique-t-il.

Les agressions supposées auraient été commises alors que son fils avait quatre ans. Depuis, l’enfant aurait été entendu plusieurs fois par la police et des professionnels de santé. Il aurait décrit à plusieurs reprises les attouchements dont il aurait été victime. Selon le rapport d'un expert psychologue nommé par la Cour d’Appel, ses propos seraient crédibles. "Aucun élément ne permet de douter de la crédibilité de l’enfant. Il minimise les faits pour réduire son stress. Il éviterait certains détails afin de ne pas inquiéter sa mère et ne pas exacerber son père. L'expert constate que l'enfant se sent sale", indique le rapport.

Une conférence de presse prévue ce lundi

France Bleu expliquait également que des connexions sur des sites pornographiques, dont une quinzaine de recherches employant les mots "jeunes et ados", auraient été trouvées sur le téléphone de l’ancien troisième ligne narbonnais. Des accusations qu’il a démenties.

"L’histoire du téléphone c’est absolument faux", clame Belzons, qui va donner une conférence de presse ce lundi à 16 heures depuis son restaurant "Maison Bebelle" de Narbonne (Aude). Accompagné de son avocat, il souhaite faire entendre sa version avec "des preuves juridiques que les journalistes n’ont pas". L’enfant a, lui, été placé dans une famille d'accueil pour l’éloigner de ses deux parents.

Romain Daveau Journaliste RMC Sport