Boudjellal: "Personne ne sera viré, il n'y a pas de révolution à Toulon"

Présent en conférence de presse ce jeudi, Mourad Boudjellal a reconnu avoir convoqué trois membres du staff de Fabien Galthié, mais a assuré ne pas vouloir prendre de mesures radicales.

Il a tenu à calmer le jeu. Venu en conférence de presse ce jeudi, avant Fabien Galthié, Mourad Boudjellal a assuré qu'il ne comptait pas prendre de mesures radicales à l'égard de son staff. "Je n’ai mis à pied personne, j’ai convoqué trois personnes, mais convoquer ça ne veut pas dire renvoyer. Ça veut dire simplement qu’il y a des choses qu’on doit dire à des gens, dans un bureau derrière une table, car ça prend plus d’importance qu’à la machine à café", a déclaré le président du RC Toulon.

Selon L'Equipe, l'entraîneur des avants Fabrice Landreau, l'entraîneur de la mêlée Marc Dal Maso et le manager assistant Tom Whitford ont reçu lundi un courrier les convoquant à un entretien préalable à une sanction pouvant aller jusqu'à une rupture de contrat. "Aujourd’hui, il n’y a pas rien qui va bouger au RCT. Il n’y a personne qui sera viré, licencié ou tout ce que vous voulez. Et si on perd contre Clermont (dimanche), on sera triste et on préparera le match du Munster (le 31 mars)", a assuré Boudjellal devant la presse.

"Il y a eu un coup d'Etat, un putsch"

"A Oyonnax on avait écrit un scénario et ce scénario ne s’est pas produit (défaite 29-26 le 17 mars). Il y a eu un coup d'Etat. Un putsch. Il y a des gens qui ont décidé certaines choses et ça n’est pas passé du tout. Moi j’estime qu’on doit appliquer ce qui doit être décidé et on va leur dire, je ne veux plus que ça se reproduise", a-t-il insisté. Il a ensuite reconnu avoir "remis trois convocations" à Fabrice Landreau, Marc Dal Maso et Tom Whitford pour "formaliser les choses", avant de s'en prendre à ses joueurs.

"Quand tu as besoin d’un avion privé pour faire 450 kilomètres, tu te demandes s’il n’y a pas un souci dans la tête, si on n’est pas un peu gâté. Donc moi j’avais envie que les joueurs se rappellent qu’ici les joueurs sont assis sur un volcan, qui peut se réveiller à tout moment. Ils sont à Toulon, il faut qu’ils prennent un petit peu conscience de ça", a-t-il lancé, tout en expliquant que "Fabien Galthié n'est pas lâché par son vestiaire". Et de conclure: "Il n'y a pas de révolution à Toulon."

Quatrièmes du Top 14 après leur défaite à Oyonnax, les Toulonnais tenteront de réagir à domicile contre Clermont dimanche. Avant de se déplacer au Munster en quart de finale de la Champions Cup.

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RR avec Mickael Flores