"C’est dur mais il faut faire corps tous ensemble": bon dernier avec sept défaites, l'USAP veut enfin enclencher la machine

Tom, la situation est forcément compliqué, qu’est-ce que vous retenez du match?
On est très déçus. Ce soir, c’est dur parce qu'on n’entame pas le match comme il faut. Au bout de 15 minutes, il y a 17-0 et ça, c'est frustrant. On a franchi, on a été dangereux, mais il y a trop de petites erreurs individuelles, des ballons perdus au contact.
Trop pour espérer battre Bordeaux?
Quand déjà le score est déjà un peu fait, c'est impossible de revenir face à une écurie comme Bordeaux. Aujourd'hui, le match qu'on a fait ne suffit pas pour l'emporter à la maison contre eux, mais on va le digérer ce soir. Ça va être dur encore mais à partir de lundi, il va falloir passer à autre chose avant un grand rendez-vous contre Montauban.
Il y a quand même eu des initiatives, du mieux dans le jeu?
Oui je suis d'accord. Il y a eu l'état d'esprit, la défense, plein de choses positives, mais trop de petites erreurs mises bout à bout. On peut parler de rugby, on peut parler de stratégie, on peut parler de plein de choses. Si la première touche n'est pas droite, si le premier jeu au pied est raté, on prend un essai. C'est collectif, c'est aussi le manque de confiance. Il faut qu'il y ait un déclic collectif pour que la première victoire arrive et que le groupe et l'équipe se lancent.
Vous gardez espoir?
Bien sûr, c'est un moment très dur. On ne va pas se cacher, tout le monde le sait. On a perdu des coachs en route, des joueurs sur blessure. On a toujours zéro point, c’est dur mais il ne faut pas se cacher, il faut faire corps tous ensemble. Si on veut gagner à Montauban, qui vend toujours très cher sa peau chez eux depuis le début de la saison, on pourra faire un match meilleur que ça.
On a senti le public à fond derrière vous...
Oui, bien sûr, je connais le public depuis longtemps et je n'ai aucun doute sur son soutien. Il est fier, il est catalan, il sera derrière nous, je n'en doute pas. Les critiques font partie du jeu, quand on n'est pas bon, quand on est en difficulté, je comprends. Parce qu'il y a 15 000 personnes qui aimeraient être à notre place, qui ont des enfants qui jouent au rugby qui ont envie d'être à notre place et qui aiment ce club plus que tout. Comme moi, je l'aime. Donc ils sont frustrés, ils sont en colère. Mais il faut savoir qu'on va être tous ensemble et j’espère qu'on va montrer que l'USAP va regagner des matchs.
Comment aborder ce match à Montauban?
Déjà, c'est la préparation individuelle de chacun. Tout le monde a conscience qu'on est attendu au tournant la semaine prochaine et que c'est un grand match pour les grands joueurs. Il faut monter son niveau et que chacun fasse un grand match la semaine prochaine. Il n’y aura pas besoin de faire monter tout le monde au rideau, on a conscience de l'urgence de la situation. Sur l’état d’esprit, il va être facile à préparer.