
Montpellier: Mohed Altrad "assume" pour les six joueurs renvoyés, mais n'a pas décidé lui-même

Mohed Altrad - AFP
Ils sont six sur le départ de Montpellier. Tous sous contrat. Antoine Battut, Akapusi Qera, Pierre Spies, Joffrey Michel, Marvin O'Connor et Robins Tchalé-Watchou ne porteront pas le maillot de Montpellier la saison prochaine. Ainsi en a décidé leur président Mohed Altrad, qui a annoncé la mauvaise nouvelle à certains d’entre eux ce lundi, deux jours après la défaite en barrage face au Racing 92.
"Une question d'âge, de performance..."
"Il y a un nouveau staff qui souhaite donner une identité à Montpellier, a déclaré le président du MHR dans Direct Rugby sur RMC. Le jeu ne sera sûrement pas celui de Jake White. Ce sera peut-être le jeu de Clermont, de l’Ecosse, celui pratiqué par Vern Cotter (le nouveau coach montpelliérain, ndlr). Il y a une question d’âge, de performance, de capacité à s’adapter à un jeu complètement différent sans pour autant oublier les fondamentaux. Il (Cotter) a amené le staff qui lui convient, quatre adjoints. Il sait ce qu’il veut faire. On n'incrimine personne, mais certains paramètres ne sont pas conciliables."
"Tchalé est mal placé pour parler"
OK pour le fond. Mais la forme alors ? Certains joueurs, comme Robins Tchale-Watchou, assurent avoir appris leur départ en plein milieu d’un barbecue. "Tchalé sait qu’il va partir depuis quatre mois, se défend Altrad. Alors lui, franchement, il est mal placé pour parler de ça. Il nous a dit qu’il a signé un contrat avec Vinci pour développer les affaires en Afrique… C’est normal qu’ils disent ça devant vous, mais la réalité est tout autre. Quant à Battut, certes, il a encore un an de contrat mais les choses se passent en bonne intelligence. On lui a dit cela il y a un mois. Il n’y a pas de souci. Il y a certains joueurs à qui on n’avait rien annoncé. On l’a fait ce matin par le directeur général du club. Et cet après-midi, je les ai vus un par un." Et Mohed Altrad de conclure : "Moi, j’assume ce qui se passe, mais ce n’est pas moi qui décide." A Montpellier, Vern Cotter fait déjà sa loi.
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