Stade Français, Gonzalo Quesada : "C’est dur, parce que je suis très attaché au club"

Dans six mois, c’est fini. Gonzalo Quesada va quitter son poste de manager du Stade Français à la fin de la saison. Un club avec lequel il a joué (2004-2005), puis qu’il a mené au titre de champion de France en 2015. Mais les conditions, avec de nombreux départs et un recrutement pas à la hauteur de ses attentes, n’étaient visiblement plus réunies pour que l’Argentin active la clause permettant de prolonger son contrat d’une saison (jusqu’en 2018).
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"J’avais une décision à prendre avant fin décembre, explique Gonzalo Quesada. Ça fait des mois et des mois que j’échange avec mes dirigeants, des mois de réflexion aussi. Donc ce que j’avais à dire à Thomas (Savare, le président), je lui ai dit la semaine dernière. On a beaucoup échangé, avec la relation très amicale qu’on a et énormément de respect. Aujourd’hui, on a informé les joueurs. Je leur ai dit ce que j’avais dans le cœur et ce que je tenais à leur dire."
"C’est surtout l’intérêt du club qui est le plus important, ajoute l’Argentin. Il y aura certainement un nouveau cycle, un nouveau départ, un nouveau plan. La décision était prise. Il ne fallait pas tarder pour informer les premiers concernés, le président, sa famille et surtout les joueurs. J’ai une relation de transparence avec eux à respecter. C’est dur, parce que je suis très attaché au club. Sincèrement, ce n’est pas du cinéma."
Quesada : "On peut faire de belles choses"
Gonzalo Quesada va désormais chercher à s’en aller sur une bonne note. "J’ai vraiment en tête d’avoir une grosse saison avant de partir. On a eu beaucoup de belles choses. Cette saison n’a rien à voir avec la saison dernière. Le dernier match (51-5 contre Bayonne, ndlr) nous prouve que dès qu’on se retrouve pour travailler avec une certaine continuité, on peut faire de belles choses. Je veux me concentrer sur ça. J’ai donné mes raisons à Thomas (Savare). Je pense qu’il les a comprises. Les joueurs aussi. Je pense qu’ils ont apprécié la transparence. Evidemment, certains ont été déçus, peut-être que d’autres l’ont été un peu moins. C’est comme ça. Il faut l’accepter."
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