Stade Français: "Le club est plus important que tout", confie De Villiers

Comment avez-vous vécu les critiques visant le Stade Français ces dernières semaines après les départs de Sergio Parisse et Djibril Camara?
Ce n’est jamais facile de partir. Une chose est sûre, on aimerait tous être sur la même longueur d’onde par rapport à la vision et la performance. C’était nécessaire de parler avec tout le monde. Je ne peux pas entrer dans les détails. Il y a des processus légaux qui existent. Le club est plus important que tout. A partir du moment où on n’est pas vraiment alignés sur les projets, il faut en parler et trouver une solution. On a trouvé certaines solutions. Elles vont nous amener vers le haut. Le recrutement est pas mal sur la jeunesse. Ces jeunes joueurs amènent une très bonne attitude au niveau du travail. On est très excités par ce que ces nouvelles recrues vont nous amener.
Certains évoquent une perte d’identité du Stade Français. Quelle est votre réaction?
C’est dur de dire "perte d’identité". Le passé existe, on s’en inspire. Maintenant, il faut écrire des nouvelles pages avec les nouveaux joueurs. Ce sera toujours comme ça. C’est toujours difficile de comparer le passé avec le futur. Chaque équipe écrit sa propre page d’histoire.
Comment expliquer l’arrivée de nombreux Sud-Africains au Stade Français? Sont-ils tout simplement meilleurs que les autres?
Beaucoup de Sud-Africains sont partis du Stade Français. Il y en a beaucoup moins aujourd’hui que l’année dernière. Il y a quelques Sud-Africains dans le staff. Dewald Senekal, qui arrive, parle français. Il a joué en France et entraîné en France. Je le considère comme quelqu’un qui vit la mentalité et la culture française. Ricardo Loubscher arrive d’Afrique du Sud. Il a longtemps entraîné avec Heyneke Meyer et moi-même avec les Springboks, on le connaît. Il est connu pour ses qualités au niveau des arrières. On l’attend avec impatience. On a recruté aussi beaucoup de jeunes joueurs JIFF. On est confiants. Notre recrutement avance. Notre centre de formation est très important pour nous. On aimerait avoir 75% de joueurs dans l’effectif professionnel qui sont issus de notre centre de formation. On est à 50% aujourd’hui. C’est possible d’atteindre ce but, on travaille pour.