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Top 14: condamné à un an de prison ferme, Haouas en attente des conditions d'aménagement de sa peine

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Mohamed Haouas s'est entretenu avec le juge d'application des peines ce lundi matin, en présence de son avocat. Le joueur du XV de France a été condamné à un an de prison ferme pour violences conjugales le 30 mai dernier.

Jugé en comparution immédiate pour violences conjugales, Mohamed Haouas a été condamné le 30 mai dernier, à un an de prison ferme par le tribunal correctionnel de Montpellier, quatre jours après avoir porté des coups à sa femme dans un centre commercial. L’Equipe rapporte que le joueur de rugby avait rendez-vous ce lundi matin avec le juge d’application des peines pour évoquer un possible aménagement de sa peine.

Haouas fixé en octobre

"Prioritairement, j'ai demandé une libération conditionnelle parentale, fait savoir à nos confrères l’avocat de Mohamed Haouas, Me Gallix. Il garderait l'autorité parentale sur ses deux enfants, sachant que lui seul subvient aux besoins de la famille, ce qui le rend éligible à cette possibilité. Cette proposition lui permettrait aussi de garder son statut professionnel et de rebondir dans un autre club. En deuxième proposition : le bracelet électronique. Mais c'est la moins bonne car elle créerait des conditions qui pourraient ne pas être compatibles avec la pratique d'un sport de haut niveau. Le juge a pris note de nos propositions."

Si le juge souhaite placer Haouas sous bracelet électronique, le joueur devra bien entendu s'y contraindre. Une fois l’option choisie par le juge, celle-ci ne sera toutefois pas effective immédiatement. Le SPIP (service pénitentiaire de probation et d’insertion) effectuera une enquête. En toute logique, la mesure en elle-même devrait être appliquée à la rentrée, au terme de cette enquête.

Clermont "prend acte de la décision"

Ce lundi, le conseil des prud’hommes a débouté l’AS Clermont Auvergne de sa demande de suspendre le contrat de travail de Mohamed Haouas. Bien que jugée "recevable", la demande du club est "infondée". Le conseil des prud'hommes était saisi en référé pour suspendre le contrat de travail du pilier du XV de France qui doit débuter en juillet, avant une audience sur le fond en septembre. L'ASM est condamnée à lui verser 800 euros pour ses frais de justice et devra prendre en charge les dépens (frais de procédure). Le conseil "renvoie les parties", à la procédure sur le fond.

Dans un communiqué, le club de Clermont a "pris acte de la décision des prud'hommes de ne pas accorder la suspension du contrat de Mohamed Haouas”. En revanche, le club "ne se prononce pas sur les autres procédures judiciaires en cours et laisse la justice faire son travail".

QM