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Top 14: la Ligue réplique après la colère de Montpellier

Montpellier

Montpellier - AFP

Le MHR a réagi avec vigueur ce jeudi suite aux décisions de la commission de discipline de la Ligue qui a notamment suspendu le stade héraultais pour un match. L’instance dirigeante a répondu au club de Mohed Altrad dans la soirée.

Les décisions de la commission de discipline de la Ligue ne sont pas passées inaperçues à Montpellier. Le club héraultais a vu son stade être suspendu pour un match, plus une amende de 70 000 euros, suite aux banderoles déployées face au Racing 92 à l’encontre de Paul Goze. Jannie Du Plessis a, lui, été suspendu pour six rencontres alors que son homonyme, Jacques, avait été suspendu pour quatre semaines lors d’une précédente décision.

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Montpellier a immédiatement indiqué son intention de faire "appel d’une décision disproportionnée". "Il est maintenant commun de voir la LNR sanctionner durement le MHR", estime le club héraultais. Toujours sur le même thème, le club de Mohed Altrad poursuit: "Aucune banderole n'avait un caractère diffamatoire ou insultant. Aucun incident n'a d'ailleurs été signalé avant, pendant et après. Affirmer le contraire est un mensonge de plus dans une saison qui aura démontré les limites de la gouvernance actuelle de la LNR. Le président de la LNR, lui-même, avait demandé publiquement des sanctions exemplaires de la part de la Commission de discipline à l'encontre du MHR. L'indépendance et l'impartialité de cette commission parisienne n'est ainsi aucunement garantie."

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Une suspension "mécanique" du terrain

Durement mise en cause, la Ligue a réagi dans la soirée par le biais d’un communiqué qui entend apporter des précisions sur certains points développés par Montpellier: "La suspension du terrain est la conséquence mécanique de la révocation du sursis, dans le respect du délai de 3 ans, prononcé à l’encontre du Montpellier Hérault Rugby par la Commission de discipline et des règlements lors d’une précédente décision, du 18 février 2015, également relative à un incident de sécurité ("Incidents survenus dans l’enceinte de jeu" en raison des projectiles lancés sur le terrain en direction d’un joueur et des officiels de match au cours de la rencontre). Contrairement à ce qui est écrit dans le communiqué du MHR, la commission de discipline n’a donc pas sanctionné d’un match de suspension le MHR au motif de "utilisation de moyens d’amplification visuelle dans l’intention de provoquer la haine ou la violence ou de favoriser l’excitation du public"."

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Autre point sur lequel la LNR a tenu à se défendre, celui insinuant que la commission de discipline a agi sous l’influence du président de la Ligue, Paul Goze. "Contrairement à ce qui est également écrit dans le communiqué du MHR, le président de la LNR n’a jamais demandé de "sanctions exemplaires de la part de la Commission de discipline à l’encontre du MHR." Parce qu’il était directement concerné par ce dossier "banderoles", il n’a pas souhaité intervenir et a demandé au comité directeur de la LNR de traiter le dossier en direct. C’est donc le comité directeur qui a pris l’initiative de demander à l’unanimité la saisine de la commission", précise la LNR. La saison est terminée en Top 14 mais pas les plaquages.

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M.I.